Rapport 5

La liberté de l’artiste 

La liberté d’expression est quelque chose de fondamental dans notre pays où l’on proclame, dans la devise nationale « Liberté, égalité, fraternité ». Nous sommes dans un pays où nous avons cette chance, où l’artiste a la liberté de s’exprimer, ainsi que la presse dans un monde qui se transforme peu à peu en 1984, le célèbre ouvrage d’anticipation de George Orwell en raison du développement des nouvelles technologies qui, si elles permettent de s’exprimer plus largement, donnent aussi la possibilité aux divers pouvoirs de surveiller davantage chacun d’entre nous. Si certains se rendent compte de cette évolution, d’autres, en particulier certains artistes usent à l’extrême de leur liberté d’expression.

La liberté d’expression s’arrête là où la loi commence : les propos homophobes ou racistes, les insultes, la diffamation, les propos appelant à la haine et les propos antisémites, l’apologie de crimes de guerre et contre l’humanité ou même sur le handicap. La liberté s’arrête donc quand on attaque directement l’existence d’autrui.

Je pense que la liberté d’expression, et surtout celle de l’artiste, est ce que nous avons de plus précieux, mais je pense aussi qu’il y a des limites à ne pas dépasser, et que tout ne peut pas être dit. Si nous ne voulons pas que notre liberté soit réduite – car la liberté d’opinion de la presse et d’expression sont toujours en danger comme on peut le voir dans les journaux télévisés, partout dans le monde. Le nouveau code pénal autorise, par exemple, des associations à caractère religieux à se porter partie civile  lorsque qu’elles considèrent qu’on manque de respect à leurs croyances (comme une sœur catholique topless ou un Christ en croix caricaturé dans un journal satirique comme Fluide glacial). De cette manière, elles sont en droit d’exiger réparation, par des amendes, ce qui est préjudiciable à la revue et qui entraîne de lourdes pertes. Ces revues préfèrent alors pratiquer l’auto-censure, ce qui est une autre forme de perte de liberté d’expression pour la presse. C’est une manière détournée d’atteindre la liberté de la presse par l’utilisation de la loi et de la législation.

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