L’écriture minimaliste se caractérise essentiellement par son texte bref.
En effet, malgré la pratique de cette discipline, une définition bien précise n’a pas encore vu le jour. Pour certain elle se distingue par une intrigue allant droit au but, peu de scène et d’action, pour d’autre, c’est un écrit simpliste qui révèle une pensé immédiate.
Parmi les catégories d’écriture minimaliste, nous pouvons retrouver : Le light novel, le tanka ou encore le haiku…
Mais avec l’ascension des technologies et du téléphone portable, l’écriture minimaliste a évolué pour aujourd’hui, faire apparaître une nouvelle façon d’écrire, l’écriture fragmentée numérique. On les appelle le Keitai Shosetsu ou encore Twitter et autres réseaux sociaux en ligne. Le principe est toujours le même, un récit bien plus cours que la moyenne. Seulement, cette fois-ci ce n’est pas sur un support physique que l’on peut les retrouver mais sur un support numérique. Il est aussi plus familier de voir des narrations qui utilisent le pronom personnel je, rendant alors le texte plus personnel. On précisera aussi que ceux-ci sont postés de manière public sur le web et sont donc accessibles à n’importe qui le veut. Elle permet beaucoup d’avantage tel que l’interaction avec les lecteurs, la publication en temps réel ou encore le vaste partage de l’œuvre dans le monde.
Et sinon, vous êtes plutôt Papier ou Clavier ?
Beaucoup de personne ont avancé avec leur temps et se sont mis au numérique, d’autres, préfère rester au contact de la feuille et continuer d’écrire de manière traditionnel, il n’y a pas vraiment de vrai façon d’écrire un texte, que ce soit à la main ou au clavier, chacun choisis ce qui lui convient le mieux. On pourra tout de même mettre en avant les différences entre ces deux manières de procéder.
Pour commencer, pour que le texte de manière traditionnel se manifeste, il suffit de prendre un crayon, un stylo, ou tout autre outil capable de laisser une trace derrière lui, ainsi qu’un support, papier carton ou autre. Dans ce cas-là, nous faisons se rencontrer deux matière différentes pour arriver à un résultat, un écrit. Ensuite, en créant avec sa propre main on va faire apparaître, le mouvement que l’on a fait et marquer le papier de sa touche personnel. Car de cette façon tout le monde à sa propre façon décrire. Il est aussi particulièrement difficile d’effacer toutes traces de passage sur le support utilisé, que cela soit du stylo, ou du crayon nous pourrons toujours voir le tracé.
Avec le numérique, l’outil devient le clavier et le support l’écran, il suffit de taper pour que le texte apparaisse devant nos yeux. Ensuite, en passant par ce procéder, on va un peu enlever l’écriture de sa singularité, car le texte est prédéfinit, et n’importe qui peut avoir le même dans sa base de donné, la touche personnel que l’on pouvait avoir par l’écriture traditionnel disparaît alors. Effacer un texte numérique s’avère s’effacer extrêmement facilement, en effet, il suffit d’appuyer sur une touche et toutes traces disparaît.
Exemple d’écriture minimaliste sur papier :
Le Haiku (Petit poème de dix-sept syllabes, en trois vers (respectivement de 5, 7 et 5 syllabes), le haïku fut l’un des genres poétiques privilégiés de la littérature japonaise classique. Reposant sur une extrême concision formelle et usant parfois de l’humour pour suggérer un sentiment et non l’exprimer, il évoque en général un paysage ou un état d’âme.)
Le Larousse en ligne
Exemple d’écriture numérique :
Twitter (Réseau social d’un genre nouveau, qui fonctionne selon le principe du microblogging : les utilisateurs peuvent raconter leur vie, discuter entre eux, partager des bons plans ou des sites Internet, etc, à coup de message limités à 140 caractères, taille d’un SMS.)