La mémoire subjective et à la fois commune

Murakami Haruki dit dans son essai : « Si je rencontre quelqu’un dans la vie quotidienne, nous ne pouvons pas facilement s’apercevoir que notre racine de chacun soit liée. Cependant nous somme de fait liés par le romain où pénétre profondément dans la surface dure de la vie quotidienne. Nous gardons l’histoire commune jusqu’au fond du coeur. »

Comme il l’a dit, une histoire peut lier le locuteur avec le lecteur(ou le spectateur) par ce qui vient depuis la racine d’un sentiment. Il est alors possible que l’artiste partage son propre sentiment avec le spectateur, même si la pratique de la création poétique plonge dans la memoire subjective du l’individu.

Dans l’art contemporaine, l’artiste ne contraint pas au spectateur l’interprétation de l’oeuvre. Le spectateur peut alors accepter l’oeuvre selon chacune situation ou selon chacunes nécessités. Mais il ne peut pas tenir fermement le sens de l’oeuvre dans ses mains comme le nuage puisque l’artiste n’explique pas tous ses sens précis au moment où il réalise l’oeuvre. Mais Je pense que c’est vraiment d’avoir le mémoire en commun par la création artistique. On ne peut pas physiquement justifier l’existence de la racine du sentiment commun mais peut la sentir et la réaliser en appréciant la création artistique.

Manon Giacone raconte par la photographie intime ses propres histoires et expriences croquant ainsi les instants du quotidien (et son chat, aime-t-elle à préciser), l’intime et l’invisible. Ses photographies n’est pas abstrait mais ce sont parfois ambiguës et énigmatique. Tout son travail se trouve fixé dans l’éternité par un objet physique, réel. Elle n’essaie pas de raconter ses histoires de la manière de la description détaillée. Je pense que cette façon de figurer son mémoire permet plus d’imaginer et de deviner ses situations au spectateur . En fait, le système du mémoire est compliqué. Le mémoire n’est donc pas une telle chose qui peut justement s’exprimer par certaines adjectifs.

(Photographie de Manon Giacone, « J’ai perdu mon enfance »)

Dans le film «Blade Runner(1982), par Ridley Scott», des robots à l’apparence humaine aussi appelés « réplicants » sont difficiles à distinguer des humains. Mais ils peuvent se distinger par le mémoire émotionnelle fourni. Comme cela, le sentiment fait le mémoire et le mémoire fait se savoir être en vie. De plus, le partage du mémoire en forme de la création poétique nous donne l’occassion de réfléchir la vie quotidienne et de trouver la racine du sentiment de soi-même.

C’est ma pratique de la création poétique dans ma vie quotidienne. Le titre que j’ai pensé, c’est  «La place pour découvreur»

 

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