Rapport n°2

La mémoire ainsi que les souvenirs qui s’y rattachent, sont des choses personnelles et qui sont propre à chacun, pourtant, certains préfèrent les partager plutôt que de les garder pour eux.

C’est entre autres ce qu’a fait l’artiste Sophie Calle à travers, entre autre, son livre Des histoires vraies. Dans celui-ci elle raconte des moments forts vécus dans sa vie, des souvenirs, transformant alors ainsi la brochure en un authentique journal intime.

Une autre artiste nommé Manon Giacone, pratiquante de la photographie, réinvente grâce à ses clichés, les éventuels souvenirs rattachés aux lieux pris en photo. A partir d’un point de vu subjectif qu’elle arrive à retranscrire avec son médium de prédilection, cette artiste est capable de raconter une histoire, de potentielles histoires qui aurait pu se produire par le passé. De cette façon elle nous partage l’intimité de quelqu’un qui a existé, d’un inconnu ainsi que toutes les émotions qui y sont reliées.

Partager ce genre d’information aussi personnelle peut donner cette impression d’exhibition de soi, cependant il peut y avoir certaines raisons à ce comportement. Cela peut-être pour subvenir à un besoin de partage, se confesser par exemple, si on regrette quelque chose ou qu’on ressent de la culpabilité. Ou encore transférer un problème, afin de surmonter ses difficultés, l’écriture à parfois des effets thérapeutiques. Garder un souvenir, avoir une preuve de ce que l’on a vécu peut aussi pousser à écrire certain passage de sa vie, parfois par peur d’oublier car la mémoire n’est pas éternelle.

Ecriture personnelle : le journal intime.

Séjour à l’hôpital

A l’âge de 6 ans, alors que je courais à vive allure dans la cours de ma maternelle, mes pieds se rencontrèrent et dans une chute sans nom, je me cassai le bras. On m’emmena rapidement à l’hôpital tandis que je pleurais comme une madeleine. Quelques heures plus tard un plâtre fus placé tout autour de mon bras et on me dit de me reposer. Les médecins me laissèrent sortir rapidement de l’établissement.

Je continuai mais habitudes, ne me préoccupant pas vraiment de mon bras blessé. Pourtant ma mère me prévint à mainte reprise de ne pas bouger autant sinon ça allait empirer. Elle eut raison ! A peine quelques semaines plus tard, je me retrouvai de nouveau à l’hôpital. A cause de mes nombreux mouvements brusques, les os qui s’étaient brisés en deux parties, s’étaient éloignés au lieu de se raccommoder. On dû alors m’opérer rapidement afin d’éviter que cela ne s’aggrave plus.

Alors que l’on m’emmenait dans la salle d’opération, un médecin me dit de compter jusqu’à 3, je n’eus pas le temps d’atteindre le 2 que je m’endormi dans un profond sommeil. A mon réveil, j’étais dans ma chambre branché à une perfusion. Mes parents vinrent me rendent visite très souvent pendant la période de temps ou je restai à l’hôpital, et ce pour pas que je me sente trop seule. Mais en réalité j’aimais beaucoup la partie de l’établissement ou je me trouvais, celle pour les enfants. Je pouvais me promener, regarder la télé en prenant le petit déjeuner, dessiner, m’amuser, tout cela en faisant bien sur attention de ne pas trop bouger.

Je sortis quelques jours plus tard et du garder mon plâtre encore 2 ou 3 mois avant de pouvoir le réutiliser.

Bien que je n’aime actuellement pas les hôpitaux, ce moment de ma vie qui au premier abord peut sembler triste, est un très bon souvenir pour moi. J’ai pu voir le soutien de ma famille, les compétences des médecins et rencontrer de nouvelles personnes.

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