Réflexion sur l’ère du numérique : Littérature du XXIe, l’évolution à contre-courant

L‘ère numérique à révolutionné notre façon d’appréhender notre quotidien. Le partage qu’il permet change drastiquement la façon de profiter de notre vie qu’elle soit passée, présente ou future. En dénote les nombreuses personnes qui prennent en vidéo les concerts auxquels il assistent ou encore la façon presque gênante qu’ont les passants de filmer les accidents. Cette façon d’adapter son quotidien comme si le monde numérique était une extension de nous-même a aussi affecté les domaines artistiques, comme la littérature, dont le squelette même a été réadapté à cette nouvelle réalité virtuelle.

Comment le domaine de la littérature s’adapte-t-il à l’ère numérique?

L‘arrivée des supports numériques et des logiciels de traitement de texte ont simplifié le processus de création en balayant les problèmes que pouvaient engendrer le travail manuscrit. En effet, le simple fait de corriger, d’effacer ou de classer des informations sans avoir besoin de recommencer par pur soucis de perfectionnisme ouvre la voie à une nouvelle motivation : Celle de la facilité. En développant ces technologies, la littérature a vue la complexité des moyens de production propre à l’industrie littéraire bouleversée et remise en question. La « faute » à l’industrie d’internet aussi, qui permet la démocratisation du savoir et l’ouverte de plus en plus libre de bibliothèques numériques aux catalogues variés. C’est grâce à ces procédés nouveaux que la connaissance de genres littéraires poussés et de leurs études explicatives peuvent être acquises par la majorité (Wikipédia, le CAIRN, le CTRLN…)

Ces procédés ont fatalement amené les gens attirés par l’écriture à s’investir davantage et à vouloir en faire plus tout en sachant qu’ils avaient à présent à un savoir plus facile d’accès. Les procédés de recherche étant eux aussi plus simples puisque les moteurs de recherches comme Google, Firefox ou encore Opéra offrent à qui le désir la possibilité de trouver une information en un temps record, rendant d’ores et déjà le travail en bibliothèque plus coûteux en temps.

La production en elle-même a aussi énormément changé. Le simple fait qu’internet donne naissance à des forums ou à des récits autogérés en ligne permet un accroissement des textes écrits et une lisibilité qui ne se tient plus au simple support du livre. L’arrivée sur le marché des tablettes, des liseuses et autres outils de lecture modernes participent à la création d’un monde littéraire en marge de ce système de production physique engendré par les siècles passés. A noté que si ces derniers sont des moyens d’acquisitions, ils deviennent aussi des moyens de productions. Bon nombre de best-seller d’aujourd’hui, qu’ils soient qualitatif ou non dans leur manière d’aborder leur sujet, ont été créé via une application textuelle de smartphone1.

 

Sources :

1: 50 nuances de Grey, le roman best-seller de E.L. James écrit via le bloc-notes de son Black Berry

https://www.huffingtonpost.ca/2015/02/19/fifty-shades-of-grey-blackberry_n_6709198.html?guccounter=1
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