Nous vivons dans une ère du temps où nous atteignons une vitesse de communication maximale. En effet, en plus de toutes les nouvelles technologies qui permettent une meilleure diffusion des idées, la littérature connaît elle aussi un essor en terme de diffusion d’information, notamment grâce à ses nouveaux éléments visuels. La manière de publier les livres mais également la faculté de les écrire a elle aussi évolué. Comme exemple, on peut retrouver les romans fictifs via les téléphones portables, très répandus dans la culture nippone qui montrent ce nouveau style d’écriture. Ils portent le nom de Ketai Shosetsu, aussi appelés cell phone novels, qui désigne un style d’écriture minimaliste qui nous vient directement du Japon.
Keitai Shosetsu (light novel,…)
En effet, il s’agit là d’un travail littéraire où l’écriture se base sur les téléphones portables grâce aux messages instantanés. Apparu au début des années 2000 au Japon, ce nouveau procédé est importé dans les pays européens même ci ils restent beaucoup moins développés. Sérialisés en petits chapitres de cinquante à cent mots pouvant être téléchargés rapidement et à moindre coût, et lus entre deux arrêts, ces histoires sont rapidement devenues un phénomène participatif massif au Japon. Ils sont écrits à partir d’un téléphone portable et ne peuvent être lus que par cet outils. Ce phénomène est apparu grâce à la culture des nouveaux dispositifs mobiles et le développement d’internet. Les Keitai Shosetsu sont similaires aux romans épistolaires, excepté la publication qui est faite à partir d’un message instantané. Le principe est simple : il faut utiliser de courtes et simples phrases aussi bien pour les monologues que pour les dialogues. Ainsi, la principale information est révéler de manière rapide et efficace.
Il en est de même pour les light novels et les game novels qui sont les deux autres genres spécifiques de la littérature japonaise de notre époque mais ils peuvent être critiqués en vue de leur manque de style littéraire. Cela renvoie à l’écriture minimaliste qui se distingue alors par une intrigue réduite à ses composantes essentielles.