Les médias mobiles influencent clairement la création littéraire, on peut le voir même en France. Il y a de nouveaux moyens de lire un livre par exemple, finis les libres encombrants, de nouvelles tablettes et applications mettent en place cette fonctionnalité, pouvoir lire en livre sans qu’il ne prenne trop de place dans son sac. Les “liseuses électriques” ou les “ebook” ne sont pas très répandues mais existent bel et bien et sont très pratiques.
Au japon, le phénonème de keitai shosetsu fait fureur, ces petits romans très courts et accessibles sur les téléphones. Il s’en vend énormément, cela est plus rapide et très accessible à lire par rapport à un livre réel.
Il en est de même dans les jeux vidéos, il existe au Japon des jeux très populaires et répandus qu’on ne connait pas forcément en France, il s’agit des “visual novel”. Ce sont des jeux interactif ou il suffit de lire ce que les personnages racontent, il n’y a que très peu d’animation, et notre seul interaction est de choisir parmi un choix de réponses prédéfinies, ce qui influencera sur la suite de l’histoire et ce qui permettra d’obtenir un fin de l’histoire différente en fonction de nos réponses. Ce sont donc un mixte entre le roman et le jeux vidéos.
Ces jeux sont principalement des dating-sim (dating simulation) où jeux de drague, il en existe beaucoup au Japon, mais très peu en France, voir pas du tout. Le seul que je connaisse est un jeu en ligne “Amour Sucré” qui reprend ce système de jeu, très inspiré dans son graphisme et son mode de fonctionnement par les visual novel japonais.
(Jeu Amour Sucré, ‘visual novel’/”dating-sim” d’origine française)
Pour conclure, on peut dire que de nouveaux genre de lecture font leurs apparition, avec l’arrivé d’internet, on est de plus en plus affecter par la réception d’informations rapides et à courtes durées et cela se ressent aussi dans la littérature, en France comme au Japon. De part ces nouveaux romans, et ces nouvelles techniques pour être moins encombrés, la question de la longévité du livre peut se poser, peut être que toute forme de livre papier disparaitra un jour pour ne laisser place qu’aux romans et autres informations virtuels.