Rapport N°8


Les japonais, précurseurs, ont développé des Keitai Shosetsu en 2000. Ce sont des écrits tirés de faits réels rédigés par des amateurs,  et publiés sur des sites, à la manière de feuilletons. Ses petits romans lus et rédigés par les internautes, font dorénavant parti du marché littéraire au Japon tant leur succès fut foudroyant. Cette mode c’est développée dans d’autres  pays, la Chine, l’Afrique du sud…

En France, pays plus conservateur, cette tendance n’existe pas encore. Nous connaissons les livres numériques (ebooks) arrivés depuis une dizaine d’année sur le marché, nous permettant de lire des livres sur des consoles de jeux, sur internet, sur des tablettes tactiles… Mais les français en usent très peu.  Nous préférons la version papier. Un sondage a été réalisé pour la rubrique Culturebox de France 2 télévision,  démontrant que « 90% des personnes interrogées n’envisagent pas de lire des livres numériques»

Cependant le téléphone portable peut créer des créations singulières. Robert Bernocco, informaticien, a rédigé un des premiers romans de science-fiction à l’aide de son téléphone portable Nokia. En 17 semaines il a écrit 384 pages, de ce livre intitulé Compagni di Viaggo (compagnons de voyage). Grâce à Bob Young, cofondateur et actuel CEO de Red Hat, qui a créé Lulu.com en 2002, un site d’édition de livres en ligne, Mr Bernocco a pu diffuser son livre.

Suite à ça en 2004, un homme, Phil Marso écrit le premier ouvrage en abrégé. Il explique que c’est une manière d’atteindre, de toucher plus facilement la catégorie des  12-15 ans qui utilisent énormément les sms. Il relate dans son roman policier intitulé  Pa sage à Taba, une prévention sur le tabac.

Puis en en 2009, SFR en partenariat avec Véolia, lance une initiative inédite sur les téléphones portables. La possibilité de lire un roman. Ils ont choisi de publier le roman de Didier van Cauwelaert, Prix Goncourt 1994 : « Les aventures de Thomas Drimm » pour lancer ce service à la manière d’un feuilleton. En France il n’existe pas le même type d’auteur qu’au Japon et le lien interactif qui peut exister entre les lecteurs et les auteurs. Pour les adeptes de la littérature française, les textes présentés dans  les Keitai Shosetsus sont pauvres et ne correspondent pas aux valeurs littéraires actuelles.

Mais ces nouveaux textes, sont-ils  une perte de culture ou l’accessibilité de la littérature pour tous ? Quels seront les conséquences, positives ou négatives sur les générations futures ?

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