Rapport 1, différences d’écritures.

Aujourd’hui les technologies évoluent et se multiplient. Elles nous touchent, nous influencent et modifient nos moyens d’expression et de communication (sms, réseaux sociaux, … ). Nous faisons partie d’une génération qui accorde une grande importance aux nouvelles technologies.   Ainsi les moyens d’écriture s’en trouvent multipliés, nous avons d’ailleurs tester le système de “micro-récit” via Twitter. Le fait d’une publication immédiate, d’une diffusion large et la limitation à 140 caractères étaient des choses nouvelles. Cela permet de comparer ce moyen d’écriture avec les classiques papier et stylo ; allant jusqu’à réécrire sur des pages de livres.
Dans les deux cas l’idée de l’histoire à écrire peut être la même, seulement la façon de mettre en place les idées et leur découpage varie.

Sur Twitter, lors du cours, les idées affluent et se bousculent, on écrit vite sans discontinuer jusqu’à ce que les idées s’estompent. Mais si l’on veut changer un mot ou une phrase on ne le peut pas (si le texte est déjà posté), mais on peut le supprimer. Cela change notre style d’écriture, elle devient réflexe, spontanée. On écrit alors parfois plus vite que l’on ne réfléchit. C’est intéressant d’ensuite essayer de rattraper le coup car cela nous pousse à nous creuser la tête.
Dans le même cadre on a un choix de durée du micro-récit, qu’il fasse un post ou 58. Il m’est arriver de supprimer des mots ou de reformuler complètement une phrase à cause de la restriction de 140 caractères, de plus on ne peut aller à la ligne qu’en éditant un nouveau post, chose qui n’aide pas pour la lisibilité.

L’écrit sur Twitter et sur papier n’est alors pas le même. Comme on a déjà essayé on peut superposer notre écriture sur des pages déjà utilisées, l’écriture en elle même varie entre chaque individu. On a un temps de réflexion plus grand que pour les épisodes de micro-récits internet. Telles des cicatrices données à coup d’épée on laisse notre marque sur le papier. Avec les smartphones on a aussi facilement accès à internet qu’à une feuille de papier, ce sont deux moyens d’écriture assez faciles d’accès. L’écriture sur papier garde quand même un côté esthétique plaisant, de même la chaleur et l’odeur d’un livre me manqueraient trop.
On aborde différemment l’écriture dans sa forme et dans sa conception via ces deux moyens de diffusion ; le lecture des histoires qui en sont issues est elle même affectée par ces différences. Pour l’instant le stylo et le papier est un moyen qui permet de laisser plus librement cours à son imagination que les posts de Twitter : il n’y a pas la restriction des 140 caractères qui ampute certaines phrases, de plus il est possible de se laisser aller à des “mises en page” fantaisies (dessins, modification du papier d’écriture, etc).

harry potter

 

This entry was posted in création littéraire 2013 rapport 1. Bookmark the permalink.