Ecrire un récit convenable reste assez difficile quant au niveau du langage que de l’intérêt de ce récit de nos jours. Cependant, avec ces “micro-récits” il est possible pour toute personne d’écrire sa propre histoire en ne respectant qu’une règle que ce soit cours (notamment de 140 caractères avec tweeter). Il lui est alors possible d’écrire tout et n’importe quoi, en inventant son propre style, de changer à tout moment la progression du récit qui, grâce à sa longueur, peut facilement se passer, ou encore de partager fragment par fragment aux autres en utilisant des réseaux sociaux comme tweeter et facebook, dans les plus connus et utilisés. On peut alors avec cette restriction de mots s’améliorer dans le choix des mots et dans notre style qui devient alors plus facile à travailler et développer.
Le premier contraste d’utilisation entre écrire sur du papier ou sur twitter est la limitation de caractère. En effet, écrire un tweet nous permet seulement 140 caractères, ce qui fait que contrairement au papier, on est obligé d’aller à l’essentiel sans trop divaguer sous peine de ne plus pouvoir écrire, alors que sur le papier, on peut écrire autant qu’on veut, on est libre et sans contraintes contrairement. Cependant, utiliser tweeter peut être une opportunité dans certains cas comme pour les personnes voulant devenir célèbre et être “suivi” par l’intermédiaire d’internet, ou encore ceux qui sont déjà célèbres, qui peuvent le devenir encore plus en ne formulant dans la majorité des cas, qu’une seule phrase, mais qui peut être alors retweeter et ainsi apparaître sur le fil d’actualité des gens, en se propageant alors jusqu’à devenir culte. Pour devenir célèbre quand on écrit sur papier est bien plus difficile car le moyen de propagation est plus compliqué, plus long et plus coûteux et nous oblige alors d’écrire quelque chose qui a un minimum d’intérêt. Une phrase n’aura alors pas le même impacte si elle est écrite sur tweeter que sur du papier, avec par exemple “Il neige encore, VDM” écrit sur tweeter avec moins de 140 caractères qui pourra alors être retweeter instantanément par tout le monde, alors que “Il neige encore, VDM” écrit dans un livre ou dans une note personnelle qui, pour comparer avec tweeter, ne contiendrait que cette phrase, ne se vendra pas du tout ou ne sera d’aucune utilité si elle est personnelle donc qui n’est pas partagée. Cet aspect économique ne doit pas être écarté quand on utilise le papier, contrairement à tweeter qui reste libre et gratuit concernant la propagation de tweet. Enfin, le fait d’écrire sur papier nous laisse le choix de partager ou non notre travail, alors que tweeter reste un journal ne pouvant rester intime, restant son but premier, de partager. Les deux utilisation ont malgré tout toutes les deux leur qualités et défauts qui peuvent être défendus d’un point de vue ou d’un autre.