Certains récits s’adressent directement aux lecteurs. Le fait de publier sur un blog a parfois un côté assez revendicateur, parfois moraliste. Comme si on voulait défendre son avis. Cela se fait aussi dans des livres bien entendu mais c’est ce que j’ai remarqué à plusieurs reprises dans ces récits liés au journal intime.
Je remarque que les récits sur les blogs semblent s’adresser encore plus directement au spectateur, celui qui écrit prend parti et confronte son avis au spectateur. De plus, la possibilité de réagir face au récit est possible sur les blogs par le biais des commentaires. Il y a donc une relation au spectateur non négligeable. Je pense même que certains écrivains amateurs jouent sur cette dimension pour lancer des débats et se faire connaître.
Le concept des récits publiés sur Internet permettent à n’importe qui d’écrire, de diffuser ses idées et ses récits. C’est une sorte d’émancipation de l’écriture qui afflue, de plus en plus diverse et variée.
Mais même si les blogs permettent la création de multiples récits, je trouve qu’il y en a beaucoup qui empruntent une façon d’écrire similaire, comme si le récit sur Internet avait lui aussi ses normes, ses règles.