1.Une masse indéfinissable et de mauvaise augure me comprimait sans cesse le cœur.
2.Comme si un objet était resté coincé à l’intérieur de ma gorge.
3.Donc, je comprenais d’où provenait la douleur,c’est pourquoi elle me comprimait sans cesse le cœur.
4.Mais j’ignorais ce qu’il y avait à l’intérieur de ma gorge.
5.Puis j’eus une forte envie d’aller vomir.
6.Donc ,je me dirigeai droit vers la salle de bain.
7.J’avais toujours cette mauvaise sensation,cette envie de vomir mais rien ne sortait de ma bouche.
8.J’étais là, toujours devant mon miroir, toujours avec cette sensation qui était désagréable.
9.Puis, mes yeux remplis de larmes, coulèrent les un après les autres sur ma main gauche et celle de droite.
10.J’étais curieux de savoir cette chose qui m’empêchait de respirer.
11.Donc,je vérifiai devant mon miroir en ouvrant bien la bouche.
12.Et je vis cette chose étrange dans ma bouche mais j’ignorais encore ce que c’était.
13.Et soudain, cette chose horrible essaya de sortir de ma gorge.
14.J’agitai dans tous les sens, ma tête devint toute rouge, je ne savais plus quoi faire.
15.Cette chose se déplaçai tout lentement dans ma gorge alors que moi je ne pouvais plus respirer.
16. Et heureusement cette chose finit par sortir de ma bouche.
17.Ensuite, mes yeux tournèrent vers cette chose.
18.Elle était de couleur jaune, ronde, de taille moyenne, quelque chose qui ressemblait à un fruit.
19.Oui, c’était bien un citron.Mais un citron qui avait quelque chose de particulier:elle possédait des bras, des jambes, des yeux.
20.C’était un citron qui avait une forme humaine.
21.Et moi qui était dans l’incapacité de bouger, j’avais l’impression que ma tête pesait de plus en plus en lourd.
22. Et je finit par fermer mes yeux.
23.Ensuite j’ouvris mes yeux, j’étais dans mon lit, il était 9h00 du matin. Et je me rendis compte que c’était un cauchemar .
24.Donc je pris une décision de ne plus jamais acheter des citrons.
25.Puis, je sortis de chez moi pour prendre de l’air.
26.Je descendis vers Kyogoku ou les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.
FIN(voir sur twitter #prs8c)