La généralisation puis l’évolution des médias mobiles, jouent un rôle important dans le développement de la société, mais, aussi de la littérature.
Au pays du soleil le vent, le Keitai Shôsetsu (keitai = portable, shôsetsu = roman) est une œuvre littéraire écrite sur le téléphone portable et puis transmise par message ce qui vaut à un SMS en France.
Ce phénomène s’étend à d’autres pays comme l’Allemagne, l’Afrique du sud ou encore la Chine, mais reste principalement concentré au Japon. Les adeptes sont généralement la gente féminine qui relate de sujet romantique ou encore, dans le même thème, de sujet plus difficile.
Tout succès est source de remarques. En effet, les auteurs de ces romans sont des amateurs en d’autre terme, leur écriture familière est souvent critiquée mais aussi, le support utilisé limite l’auteur à 500 caractères. Néanmoins, malgré ces points négatifs, l’engouement des lecteurs n’en décroît pas. Au contraire, certains auteurs se démarquent et sortent de l’ombre pour publier leur roman sur papier.
En France, nous n’en sommes pas encore arrivés à ce niveau. La démocratisation de l’internet permet l’expression de soi. Des individus postent par le biais de pseudonymes des essais sur leur blog personnel ou encore sur de grands réseaux sociaux comme Twitter et Facebook. Toute fois, ces jeunes auteurs ne sont pas aidés comme au Japon par une vague de la littérature numérique, sortir de l’anonymat est encore une chose difficile.