La littérature traditionnelle a connu une réelle évolution grâce à l’apparition de différents médias mobiles dans notre quotidien. Nous pouvons examiner ces changements en parlant du Japon et de la France.
La littérature se manifeste traditionnellement à travers des livres, ces livres sont écrits pendant plusieurs mois voir années, ils sont soumis à plusieurs éditeurs, corrigés, et mis en pages avec un vocabulaire recherché. Un nouvel écrivain qui aurait eu envie de se faire publier devait souvent très bien écrire son œuvre et faire la tournée des maisons d’édition pour avoir une chance de voir son œuvre en vente. Cela réduisait de beaucoup le moyen d’expression des écrivains.
Avec l’apparition des nouveaux médias tels que le mobile, internet et les réseaux sociaux le moyen d’expression s’est considérablement élargi. Absolument tout le monde qui a un minimum de connaissance en informatique peut publier ses œuvres (bonnes ou mauvaise). Cela facilite beaucoup les choses pour les écrivains amateurs qui veulent partager leurs écrit, seulement ce phénomène devenant très vite une mode, n’importe qui s’y met pour être “tendance” et la littérature baisse tout de suite de niveau sur le net. Les très jeunes ado se mettent à écrire des fanfiction, des nouvelles courtes, souvent non abouties et avec une masse importante de fautes d’orthographes et de grammaire. Cependant, on peut y trouver de très jeune talent qui très vite reçoivent une reconnaissance virtuelle par des commentaires ou des likes, ce qui leur donne une grande visibilité et peut leur permettre d’éditer une prochaine œuvre sous forme de livre. Ces publications par internet se font très souvent en France et sont très communes, il est même difficile d’y échapper lorsque l’ont possède un twitter ou facebook à cause des publicités faites pour ces blog, romans.
Au Japon, cette littérature s’est développée différemment. Nous avons en effet eu l’apparition des light novels et du Keitai Shosetsu. Ces romans, auto fiction sont aussi écrits par des jeunes, le plus souvent anonymes et racontent leurs histoires de cœur parfois autobiographique, parfois totalement imaginaire. Ces tendances, apparues avant par rapport à la France, sont aujourd’hui un peu moins communes. Ces romans pouvaient être envoyés par sms ou mail, ce qui permettait une très grande diffusion et un moyen d’accès dans les endroits sans connexion tels que les transports en commun (souterrain par exemple). Ces novels ont parfois été l’objet d’un très grand engouement et ont même donner lieu a des adaptations cinématographiques, un véritable rêve américain du virtuel. Cependant, cette littérature fonctionnait par le bouche à oreille et la publicité sur le net c’est pourquoi aujourd’hui elle se fait plus couramment par les réseaux sociaux et blog qui sont directement visibles par tout le monde et donne l’avantage d’avoir des avis en direct du monde entier sur nos écrit et peut permettre de progresser et de changer ce qui ne plait pas pour les prochains chapitres.
Cette littérature, de part le fait que tout le monde peut y participer, se dégrade beaucoup et est très critiquée par les spécialistes. Elle est le lieu de très nombreuses fautes, abréviations, mot simples, il n’y pas réellement de recherche. Cette recherche était indispensable auparavant pour pouvoir espérer être publié par un éditeur qui recherchait une certaine qualité d’écriture. Cette littérature reste pourtant défendable car elle est le reflet d’une réalité virtuelle toute nouvelle dans notre société et mis à part la qualité nous en apprend beaucoup sur le mode de fonctionnement du monde dans lequel on vit.