Twitter un outil à la création

Ecrire une nouvelle sur Twitter est un acte de création contemporain. Puisque les réseaux sociaux sont populaires et que les auteurs sont des acteurs sociaux à part entière il est naturel que ces derniers se penchent sur ce réseau social afin d’affronter ces limites et de s’ouvrir à de nouvelles opportunités. Les réseaux sociaux, en particulier Twitter, utilisé comme support d’oeuvre littéraire, apporte aussi une nouvelle conception de cette dernière, dans le sens où elle est directement publiée et visible. C’est un ouvrage à l’état brute qui est présenté, ce qui n’a jamais été vu, dans l’histoire de l’humanité, jusqu’à nos jours.

Cet ouvrage à l’état pure sans relecture, sans vision globale a ses avantages, il est permit de faire un premier jet “test” pour voir si l’histoire présenté est cohérente, si elle est reçu positivement par de possibles lecteurs qui donnent leur avis, car l’interaction dans un réseau social est primordiale. Si cela n’est pas le cas, de pouvoir l’arrêter. Il est plus aisé d’élaborer un ouvrage jusqu’à la fin, car c’est un système avec un cadre stricte, mais surtout un possible regard de l’autre, il s’en dégage une obligation de finir.

Cela permets d’approcher une nouvelle méthode de création d’ouvrage, être limité à 140 caractères nous oblige à être synthétique et de tracer les grandes lignes du travail effectué. Une fois terminé, il permet d’avoir une vision d’ensemble et de pouvoir retravailler dessus différemment. De plus, internet est un outil accessible à tout à chacun et il peut donner l’opportunité à qui veut de s’essayer à l’écriture avec plus ou moins de facilité de se réaliser.

De part l’expérience de la rédaction d’une nouvelle sur Twitter, dans le but d’écrire une histoire, il me semble que celui-ci seul ne suffit pas. Alors que le format traditionnel, sur papier seul ne pourrait qu’être plus enrichis avec cette méthode. Peut être pas utiliser systématiquement, mais pourquoi ne pas s’en servir ?

De plus, Twitter peut aussi être utilisé dans des cas d’autopromotion. Élaborer une histoire en tweetant, permet d’avoir un avant goût de ce qui sera proposé et de suggérer l’envie de la lire une fois terminer sur un autre format.

Il est tout de même nécessaire de souligner que lorsque l’on tweet beaucoup, il est facile de perdre le fil de son histoire, puisque visuellement elle n’apparaît plus que fragmenté et entrecoupé d’autres choses hors sujet. Il y a un mélange entre son travail littéraire et sa vie d’internaute quotidienne qui peut, peut être nuire à la création littéraire.

Faire une histoire en commun, rend celle ci très riche, il est possible d’en écrire énormément de ramifications.

Comparativement à l’écriture traditionnelle, l’écriture numérique est plus collaborative et peut possiblement être plus lus. D’autres questions interviennent, qui lit ? pour quelles raisons ? Les critiques sont aussi plus faciles, mais peut être moins professionnelles. Un trie est alors à faire.

L’écriture traditionnelle, est certes encore très présente et rejoint le débat du numérique. A force de contenu je pense que le papier est ce qui mérite d’être  présenté et lu, car sous entendu de bonne qualité et que le numérique peut davantage se présenté comme une vaste passerelle d’avant garde, de tests.

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