5 Histoires sur moi…Mais que raconter? Je ne sais pas ce qui vous intéresse, mais je vais quand meme tenter le coup…
1) Un petit chien et des fromages….
Le 1er Mai 2003, mes parents et moi allons nous balader dans les montagnes et vallées du Cantal. Nous pique-niquons à l’ombre d’un grand arbre, au milieu des jonquilles. Ensuite, mon père m’annonce qu’il connait un petit producteur de fromages non loin d’ici, et décidons d’y aller. Arrivés dans le petit village de Requista, un paysan nous accueuille entourés de petit chiots: des teckels, ma race préférée. Je me penche vers ma mère et lui demande: “Dis, si on paye les fromages un peu plus cher, il peut nous donner un chien?”. Ma mère se mit à rire, je ne comprenais pas pourquoi. Le paysan s’approche de moi, me met un chiot dans les bras et me lance “Le voilà, ton “fromage”!” en riant, lui aussi. C’était ainsi que j’ai rencontré mon meilleur ami.
2) Médaille d’Or!
Lors de mes années collège/lycée, j’ai pratiqué la gymnastique acrobatique. En année de 5ème, mon équipe et moi allons aux championnats régionaux nous battre contre plusieurs équipes. Pas très sures de nous, on s’avance sur le praticable et faisons notre chorégraphie à merveille. Après plusieurs heures d’attente, nous entendons le nom de notre équipe résonner dans tout le gymnase: nous sommes les premières! Qualifiées pour les championnats de France! On pleure, on crie. On monte sur la première marche du podium sous les applaudissements du public. Des gens viennent nous prendre en photo, nous étions un peu perdues, mais tellement fières de nous.
3) Des béquilles? Une minerve? Non!
En Terminale, nous étions de nouveau qualifiées pour les championnats de France. Mais les répétitions n’étaient pas de tout repos. En effet, je me suis fait une belle entorse à la cheville. Malgré les interdictions du kiné, j’allais quand meme sur le praticable m’entrainer du mieux que je pouvais. Une coéquipière, elle, s’est claquée le mollet, elle venait. Puis, un jour où tout le monde allait bien, notre coach décide que cette fois, on va s’amuser. Nous la voyons déplier le grand trampoline et nous dire “Aujourd’hui les filles, c’est trampoline acrobatique! Saltos, vrilles, etc…!” Ni une ni deux, on s’échauffe et se met à sauter chacune notre tour, sous la surveillance du coach. Lors de mon tour, j’enchaine les rotations en riant. Mais la sonnerie stridente de l’alarme incendie vient me déconcentrer. Je tombe alors sur la tête, tout le poids de mon corps se retrouve sur mes cervicales que je sens craquer. Je ne sens pas encore la douleur, je suis concentrée à me rétablir pour éviter de m’écraser contre les ressorts. Je me retrouve encore une fois au milieu des médecins, qui me dise que je suis la gymnaste la plus chanceuse du monde, que j’en suis sortie presque indemme.
4) Aperture Science….. ( https://www.youtube.com/watch?v=Y6ljFaKRTrI )
Lors d’une journée pluvieuse chez un ami, nous nous ennuyons. Il me dit alors: “Tu connais Portal? C’est un jeu génial!” Friande de jeux vidéos, je répond par la négative mais lui demande de me montrer. Et là, ce fut le coup de foudre. J’ai découvert le meilleur jeu du monde. Sur le chemin du retour, je fais un détour par un magasin de jeu vidéo et hop! Portal 2 pour PS3 dans la poche! J’y ai passé tout le reste de la soirée et de la nuit dessus. Depuis ce jour, je collectionne tout ce que je peux trouver sur ce jeu…
5) Inked… ( https://www.youtube.com/watch?v=dwimhjXkS88 )
L’année dernière, j’ai eu 20 ans. Et j’ai décidé de féter cette deuxième décennie avec un tatouage! Mon motif? Un companion cube de mon jeu préféré, bien sur! (Portal, pour ceux qui suive pas) Je prend mon rendez vous, je donne mon motif et j’attend. Les dix jours d’attente pour se faire tatouer ont été les plus longs de ma vie. Et j’ai peur, très peur. Je me dit que je serais incapable de tenir la douleur, grande chochotte que je suis.
Le jour J est arrivé! Mon tatoueur rigole, me dit qu’il s’attend à ce que je demande une pause toute les cinq minutes. Mais non! Il fut aussi étonné que moi quand il a remarqué que je sentais rien. Je rigolais, parfois, car l’aiguille me chatouillait. La séance finie, je suis repartie avec un gros pansement à la nuque, fière de moi.
