Journal “intime”

J’aime plutôt bien la lecture, mais l’écriture n’est pas pour autant mon fort.
Dans mes souvenirs, l’expérience de tenir un journal intime n’a pas été très glorieuse. Pourtant, un journal intime est personnel et n’est donc pas destiné à être lu. On peut alors penser que c’est un bon outil pour libérer son esprit en laissant libre court à ses sentiments et peut importe le style d’écriture employé.

Depuis la démocratisation d’internet, l’arrivée en masse de blogs ou encore d’interface proposant l’expression de soi, séduit un grand nombre de personnes. Ces sites permettent à des individus de s’exposer sur la toile en ayant pour choix l’anonymat ou l’identité réelle. Toute fois, cette liberté d’expression a un revers qui nous est inconscient. En effet, tout articles publiés ne sont plus vraiment estimés comme « intimes » puisqu’ils sont sur la toile. Nos écrits sont à la vu de tous, tout le monde peut les lire et les commenter. Dans ce cas, les « écrivains amateurs » emploieront des formules qui leur paraîtront certainement plus soignés mais aussi plus en adéquation avec le regard des autres. En l’occurrence, leur liberté d’expression est en dépit réduite et contrôlé. De plus, le blogueur ne se contente plus seulement de délivrer ses pensées. Il choisit d’emprunter un chemin à l’aspect plus esthétique qui est : de décorer le texte ou de peaufiner la mise en page ; ceci est selon moi un signe dit “non intentionnel” où l’écrivain appel au regard de l’étranger.

Je pense que de nos jours tenir un journal intime dans un monde virtuel est un fait banal. En conséquence, les internautes ne tiennent plus entièrement compte des spectateurs. Là, l’écriture a beaucoup plus un sens communicatif et surtout de partage.

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