Twitter.
Ce réseau social a changé notre manière de communiquer. Son instantanéité permet de raconter à n’importe quel moment son humeur, ses pensées, ses photos. La limitation du nombre de caractère à 140; permet de conserver cette instantanéité, car la lecture du tweet, ou du message, est rapide.
Pourtant, un certain nombre de pays n’a pas la même utilisation de Twitter. On utilise par exemple des signes, des pictogrammes. Si plusieurs lettres forment un mot, il suffit de 1 ou 2 pictogrammes pour former un mot. Ce qui change complètement la vocation des tweets, passant de simples murmures à de petites histoires. C’est ainsi que nait une nouvelle littérature, issue des réseaux sociaux, principalement des femmes qui racontent les aléas de la vie.
Les histoires sont souvent courtes, avec de formulation simple. Puisqu’à chaque tweet on raconte une anecdote, chaque tweet devienne un chapitre. Ainsi chaque roman est formé de pages aux multiples anecdotes, avec ou sans continuité entre les chapitres, n’ayant pour thème que la vie elle-même.
Nous, occidentaux, sommes dubitatifs à l’égard de cette nouvelle littérature. Les romans sont écrits de sorte, qu’on puisse imaginer le moment, la personne tel qu’il est décrit par le roman. Les écrivains prennent le temps d’écrire soigneusement chaque détail. Certains cherchent même la bonne formulation. La littérature est faite pour que l’on savoure chaque instant, et qu’on y revienne aussi souvent que possible, comme un film que l’on regarde plusieurs fois. Les romans évoquant la vie ou l’amour tels que je les connais en France durent longtemps au fil des pages. Peut-être que les romans de réseaux sociaux sont appréciés au Japon par leur rapidité, comme on lit rapidement les mangas.