Rapport n°1 – McLuhan

Herbert Marshall McLuhan, né le 21 juillet 1911 et mort le 31 décembre 1980, était un professeur de littérature anglaise et théoricien de la communication d’origine canadienne, il était l’un des fondateurs des études contemporaines sur les média. En 1964 il publie un ouvrage nommé « Pour comprendre les médias » où il insiste sur le fait que « Le message, c’est-à-dire, le contenu de la communication est accessoire : le véritable message, c’est le média qui le délivre en soi, exerçant une action d’autant plus profonde qu’elle nous échappe. » Ainsi, cet ouvrage analyse d’une façon intuitive et parfois familière la nature des technologies qui constituent notre environnement ; Ces technologies seraient une sorte de prolongements de notre système nerveux et de nos organes physiques, destinées à en accroître la force, la rapidité et la communication. Il établi alors cinq notions clés :

La notion de “Village global” ou de “village planétaire” pour qualifier les effets de la mondialisation des médias et des technologies de l’information et de la communication. Il n’y aurait selon lui désormais plus qu’une seule et unique culture, comme si le monde n’était qu’un seul village ou qu’une seule communauté où l’on pourrait récupérer des informations en n’importe qu’elle point de la planète en étant raccordé à un réseau, une sorte d’endroit virtuel, dans un même village. On peux dire que le village global est interplanetaire (on a une reponse immediate). Tout cela avant l’apparition de la toile (internet).

“Le message c’est le médium” (parce ce qu’il change notre échelle), cela signifie que toutes les technologies créent petit à petit un milieu humain totalement nouveau. L’ère de l’électronique a ainsi crée un milieu totalement nouveau. Le « contenu » de ce milieu nouveau, c’est l’ancien milieu machiniste de l’âge industriel. Le nouveau milieu refaçonne l’ancien aussi radicalement que la télévision refaçonne le cinéma. La télévision retranscrit les memes informations que le cinéma mais sous une forme differente, refaconnée.

Celle du “Prolongement du corps humain”, autrement dit “l’extension de l’Homme” : Le mythe grec de “Narcisse” nous montre a quel point les hommes sont immédiatement fascinés par une extension, prolongement d’eux-mêmes faite d’un autre matériau qu’eux. On peut parler de prolongements ou d’auto-amputation de nos corps grace a ces technologies.

La notion de “média chaud et de média froid” : Un médium est chaud lorsqu’il prolonge un seul sens et lui donne une « haute définition ». Le média chaud se distinguent par la richesse de sont contenu (exemple : lorsque l’on regarde les informations a la télévision, nous avons beaucoup de contenu et il nous est impossible de participer avec la television). Le média froid possède, contrairement au média chaud, plusieurs sens et il est pauvre en contenu, il a donc une « faible définition » (exemple : nous ne pourrions pas avoir une conversation telephonique seul, il faut obligatoirement une personne au bout du fil de maniere a avoir des reponses a nos paroles, ce qui rend ce media “froid”).

Puis pour finir “La tétrade des effets des médias” : McLuhan, sous forme de questions, propose quatre lois qui servent à analyser les schémas des effets que produisent les différentes technologies.
1. Qu’améliore t-il ?
2. Que rend-il désuet ?
3. Que fait-il disparaître qui avait été désuet ?
4. Que devient-il lorsqu’on le pousse à l’extrême ?

 

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