Rapport oo2 : les selfies.
« Dès que je me sens regardé par l’objectif, tout change : je me constitue en train de poser, je me métamorphose à l’avance en image… une image – mon image – va naître : va-t-on m’accoucher d’un individu antipathique ou d’un « type bien » ? »
(Roland Barthes, La chambre claire, Note sur la photographie, 1980)
Oxford Dictionaries a nommé en 2013, le mot de l’année : SELFIE nom, informel – une photographie de soi même prise avec un smartphone ou une webcam et en suite chargée sur un media social du web.
Le selfie est un objet photographique qui permet la manifestation des nouvelles conversations connectées. Un remplacement de l’expression de la pensée avec l’image de soi même.
Un portrait de situation, avec une propre esthétique qui ne vaut pas par la qualité de l’image ou la beauté du modèle. Le selfie est prête a être envoyée à l’instant pour transmettre à ses contacts la vision la plus immédiate, où l’authenticité est attestée par la réalisation personnelle, qui doit être de préférence visible dans le cadre.
Le site américain BestComputerScienceSchools a publié une infographie intitulé « La syndrome du selfie, comme Internet nous rend narcissistes ». La faisons avec nous utilisons les medias sociaux, nous pousse régulièrement à nous exprimer plutôt que écouter, sans savoir plus accepter une forme de critique. Les avatars de réseaux sociaux, nous montrent que l’image choisie par nous, souvent ne corresponde pas à notre représentation physionomique. Un portrait n’est pas seulement un buste, mais la reproduction traditionnelle de la présentation de soi : une déclaration publique de notre revendication identitaire. Le selfie est caractérisé par une déformation des prospectives et par les défauts formels comme un cadrage incertain du par l’impréparation de la composante occasionnelle.