Solo Wedding, Haru Otani

Solo Wedding, performance artistique de Haru Otani

 

Les contes de fées n’existent pas pour rien, ils sont la cristallisation des rêves de toute petite fille. Le mariage figure parmi ces rêves, toute femme rêve d’un mariage princier, elle s’imagine depuis toute petite vêtue d’une magnifique robe blanche, être la plus belle de toute pour un jour seulement, chérie par tous, gâtée comme jamais, un jour au paradis en soit ; néanmoins qui dit mariage dit le début d’une nouvelle vie, les enterrement de vie de jeune fille ou de garçon portent bien leur nom, fini la liberté d’ado, fini l’insouciance infantile et le monde sans attache, le mariage c’est se poser, penser a fonder une famille, penser boulot, etc.. Toute chose a ses contraintes, pour le mariage c’est la vie d’après qui peut repousser, toutefois, la société Cerca, (basée à Kyoto) a penser à proposer des services offrant à une femme tout les plaisirs du mariages sans toutes les conséquences que cela sous entend, le mariage se fait seule, et coûte la modeste somme d’entre 2000 et 2700 euros, les ”clientes” sont ainsi prises en charges pendant deux jours à Kyoto, ou elle se font dorloter telles de réelles future marié, la cérémonie se fait avec un jeune mannequin pour les photos, et la nuit de noces se fait (hélas peut être) seule pour la ”mariée” qui a le droit a une magnifique chambre de luxe.

Résultat, des femmes divorcées, célibataires, ou veuves voulant vivre un rêve de jeune filles peuvent à présent s’offrir ce plaisir.

 

Dans la danse de Haru Otani, on assiste à une performance qui se divise en plusieurs séquences rythmiques, on peut analyser dans cette danse plusieurs passages de la vie telle que l’enfance, l’adolescence, la vie adulte. Peut être est ce sa vision du mariage qui évolue au cours des âges. Vers le premier tiers de la danse, la musique de la marche nuptial de Mendelssohn se lance, c’est la que l’on introduit réellement le thème du mariage, Haru Otani est seule, mais semble épanouie, selon moi elle nous montre que le mariage a deux n’est pas obligatoire, que l’on peut être heureux seul, en cela elle brise la norme pré-établie, elle impressionne par ses mouvements très diverses, et sa grande richesse de vocabulaire corporelle, elle garde beaucoup d’infantilité dans sa gestuelle, nous ramenant toujours au rêve de petite fille. Il était aussi très interéssant dans cette danse de voir se mêler le classique, le contemporrain, et même.. Des claquettes !

 

Le seul regret pour ce genre de performance est peut être le cadre de représentation qui était, pet être un peu trop bruyant et inadapté a ce genre de prestation où toute notre attention se doit d’être porté sur le moindre geste de l’artiste.

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