Miwa Yanagi est une photographe contemporaine japonaise diplômée de l’Université des beaux-arts de Kyoto.
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Photographie de la série Elevator Girls
Dans ses mises en scènes et montages photographiques elle dénonce souvent les conditions de vie au Japon, notamment dans sa série Elevator Girls en reprenant principalement la figure de l’hôtesse d’acceuil dans les lieux publics. Dans les centres commerciaux, les entrées de métros ou encore dans les ascenseurs, de jeunes femmes ont pour seule mission de saluer (et d’informer les clients si besoin), répétant inlassablement les mêmes mouvements et les mêmes formules, toute la journée, s’apparentant ainsi à des automates tout en se fondant dans le décors. Ici l’humain devient comme une objet. Par ailleurs, les avancées fulgurantes en matière de robotique au Japon amènent au fil du temps la disparition de ces emplois au profit de robots anthropomorphes voire même d’androids.
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Photographie de la série My Grandmothers: Sachiko.
“Even though I thought that I had become totally used to living alone by now, yesterday, no matter how hard I tried, I just could not stand being in the house by myself. It seemed as if the winter sunset had overtaken the entire world , and was, little by little, scorching in its path. I up and drove to the airport, and, not surprisingly, got on the first airplane I could find.
I was trying to escape from the sun, but now I was the one chasing it (…)”
Dans la série My Grandmothers Miwa Yanagi dénonce ici le culte de l’âge et du jeunisme qui prend de plus en plus de place au Japon, pays qui par ailleurs connaît actuellement sa décroissance démographique. La photographe met en scène de jeunes femmes grimées en personnes âgées lâchant prise et profitant de leur liberté. Également une façon d’évoquer une course poursuite contre un temps qui passe de plus en plus vite de nos jours.
Photographie de la série Fairy Tale
Dans son autre série Fairy Tale, Miwa Yanagi nous offre à nouveau des mises en scène d’enfants revêtant des masques caricaturaux de vielles femmes, sorte d’apparition hallucinatoires, oniriques, rappelant parfois les contes de fées entremêlés de visions cauchemardesques. Ces travaux font également penser aux mises en scène et aux autoportraits fictifs de l’artiste française Féebrile, qui nous également avec les peurs enfantines.