Marshall Mc Luhan ( 1911-1980) est un professeur de littérature anglaise et théoricien de la communication canadien. Il est le fondateur d’études contemporaines sur les médias. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’utilisation des nouvelles technologies au sein des sociétés modernes et dans l’art. Il considère que le médium de communication ( c’est à dire la technique utilisé pour diffuser une idée) a plus d’importance que le message lui même. Il est donc surtout connu par le biais du raccourcis théorique : « Le message, c’est le médium » et son travail sur les bouleversements futurs qu’entraînera la télévision à son époque.
Marshall Mc Luhan base l’ensemble de sa théorie sur les médias repose sur le postulat qu’il existe chez l’enfant un équilibre pré-existent des sens. Puis que cet équilibre serait perturber par les technologies et l’éducation. En ce sens il pense que l’existence des technologies qui sont utilisé dès notre enfance donne une primauté au sens visuel. De plus il désigne l’ensemble des interactions des divers sens sous l’appellation sensorium en décrétant que l’arrivée d’un nouveau médium bouleverse en profondeur le sensorium de toute une civilisation et par conséquent son développement.
Je pense que le travail de Marshall Mc Luhan doit largement être remis en cause. Dans ses ouvrages Marshall Mc Luhan vulgarise un ensemble considérable de thèses philosophiques et de principes psychologiques en les rendant attrayants pour ses lecteurs. Pour ma part je pense que l’idéologie que développe McLuhan dans ses ouvrages est une total tendance à dénigrer la nature humaine et le sens de l’art au sein de nos sociétés contemporaines. Ses ouvrages son le reflet d’une Amérique du Nord complètement rongé par la société de consommation et sa culture rétrograde qui tend à faire croire à un publique non-averti que l’art se résume à une technicité. En reniant tous simplement la part de choix intellectuels et philosophiques qui existent dans nos vies. Je pense que Marshall Mc Luhan n’est pas un théoricien de l’art, qu’il n’apporte pas beaucoup de vérités dans le domaine, mais qu’il fait plutôt office de faux critique se déguisant sous les airs séduisants d’un intellectuel posant des questions hasardeuse qui pourtant servent la société de consommation.
Je n’adhère pas a ce genre de lecture qui tend a démontrer que la communication serait l’essence de l’art.