100 ans de malheur

00 Une masse indéfinissable de mauvaise augure me comprimait sans cesse le cœur.

01 Un rendez-vous chez le directeur n’était jamais de bonne augure, et j’étais loin d’être l’employé de de la semaine !

02 Après vingt minutes de reproches en tout genres sur mes retards répétés et mon rendement faible, mon patron m’intima de sortir.

03 Avec mon carton entre les mains, et l’information toute neuve de mon licenciement, je restais là, bête, devant la porte.

04 Au bout d’un moment je me décidais à rentrer chez moi, me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire désormais.

05 Sur le chemin du retour, je fis une rencontre singulière, une voyante de rue m’accosta.

06 Je m’approchais et la questionna.

07 Une sorte d’aura magique et inquiétante se dégagé de cette vieille dame.

08 Elle me dit que mon malheur ferait place au mystère et à l’aventure. Et que le cinéma serait la clef de tout.

09 La magie se brisa au moment où elle s’arrêta pour me demander 50€.

10 Je rentrais chez moi l’esprit tourmenté.

11 Je nourrie Terra, Mon chat, et me couchais directement, seule et sans manger.

12 La journée a était longue.

13 Le lendemain, je me réveillais dans le gaz, plein de souvenirs confus d’hier.

14 Je sortais dans les rues, dans l’espoir vague de trouver un travail.

15 En voyant une affiche, je repensais aux paroles de la voyante, elle indiqué : « Exposition George Méliès. »

16 Je me décidais à m’y rendre, avec le vain espoir de me sauver.

17 J’achetais un billet et commença la visite.

18 Il y avait d’étranges costumes et de vieilles machines mystérieuses.

19 L’une d’elles m’attira, c’était une vieille lanterne magique.

20 Je regardais à l’intérieur et tout devin noir, un vertige me pris, le monde tournait et je tombais.

21 En ouvrant les yeux le décor avait changé.

22 Je marchais dans la rues, l’esprit embrumé, où avais-je atterrie ?

23 Où… , ou plutôt quand !

24 Ramassant un journal sur le trottoir, la date m’interpella. « 8 Février 1898 ».

25 « C’est une blague ! » … « Je vais me réveiller ! » J’étais retourné dans le passé, il y a plus de 100 ans !

26 Cherchant une solution, et surtout une explication, je décidais de résoudre ce mystère.

27 J’étais au début du cinéma, il devait bien y avoir une explication !

28 Il y a forcement une solution !

29 En attendant j’avais mon nouveau départ, et c’était pas plus mal, c’étais mon nouveau monde.

Fin Je descendis vers le quartier où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.

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