00 une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur
01 Il faut marcher tout de même, lentement, au gré des vicissitudes semblables au blizzard contre lequel je me bats
02 Il fait si froid dans ses ruelles d’une chaleur étouffante, et je le sais à chaque pas que je fais: la rue ne fait pas de cadeau.
03 Je me pose pour observer, les gens passent. Etranger, je le suis certainement, perdu, je suis né ainsi.
04 Que l’orage qui souffle me fait mourir plusieurs fois, la brise, cette douce brise, elle, m’apaise.
05 Je meurs à ma naissance
06 Je meurs en prenant les armes, voici, Japon, Ton engeance
07 Je meurs chez les geishas, et de consolation je ne trouve qu’indifférence
08 Ingérence dans cet empire des sens, où es-tu passé amour? toi qui me dis VIS!
09 Aux colères au fond de moi. Je cries ABSURDE! à toi mon frère qui me lis
10 Je le vois ce bateau ivre qui me fuit, et saturne qui ne veut pas de mes poèmes…
11 Alors banalement
FIN Je descendis vers le quartier où les affiches des cinématographes coloriaient les rues d’un charme étrange.