Concrètement le syndrome des îles Galapagos désigne l’évolution isolée de quelque chose. A la base ce terme était utilisait pour une espèce animale (tortues géantes) mais aujourd’hui il peut être employé pour un produit, une culture ou encore une personne.
Cette théorie a été élaborée par Charles Darwin lors d’un voyage d’études au milieu du 19e siècle.
Ici ce terme est employé pour les téléphone portable japonais.
Avant 2010, les japonais utilisaient majoritairement des téléphones portables à clapet, et le marché du mobile au japon ne laissait aucune place aux occidentaux. Le fait est que les japonais baignent dans une culture technologique beaucoup plus avancée que l’occident, les constructeurs de mobiles japonais savent alors mieux répondre aux attentes de la population en terme de mobile. Le marché des téléphones portables au Japon évolue alors indépendamment.
C’est l’iphone qui a ouvert la porte.
Le succès de l’Iphone au Japon est surprise. Les japonais étant très attaché aux services spécifiques (GPS, TV, …) que proposent les opérateurs du pays, ce succès n’était pas prévisible. Mais l’iphone aura raison du conservatisme de la culture japonaise grâce à une grande campagne de communication.
Ainsi les opérateurs japonais n’ont pas d’autre choix que de suivre le mouvement et de sortir leur propre smartphone.
On avance alors vers la fin de l’ère du syndrome des îles de Galapagos et l’ouverture vers un produit global au Japon concernant les téléphones portables.
Le Keitai étant tout fois très ancré dans la conscience des japonais, on observe aujourd’hui un effort de la part des constructeurs japonais en proposant de réelles hybridations entre Keitai et smartphone.
Le téléphone du futur pourrait être celui qu’a annoncé Samsung, où la coque entière est un écran digital et est donc personnalisable entièrement.
Source : http://www.journaldugeek.com/2012/03/13/personnalisation-de-mobile-samsung-voit-tres-loin/