En général, le syndrome des îles Galapagos se réfère à l’évolution isolée d’un être vivant, d’une culture ou d’un produit. Au Japon par exemple, l’évolution des téléphones portables se fait de manière beaucoup plus avancée qu’aux Etats-Unis. Cependant, cette évolution constante n’arrive pas à sortir du pays et s’étendre dans le monde entier. Plus de 100 millions d’utilisateurs ont un smartphone au Japon, ce qui est plus de deux fois plus qu’aux USA. Leurs portables sont comme des mini ordinateurs. Cela rappelle très certainement l’iPhone. Cependant, les japonais l’avaient inventé bien avant, du moins, un exemple similaire. Le problème réside probablement dans la complexité du téléphone portable qui remplace un ordinateur ou une télé.. Devant une telle évolution, les Européens et autres américains n’ont pas su s’adapter à un changement aussi conséquent.
A l’inverse du reste du monde, les Japonais n’utilisent que des e-mails pour communiquer au lieu des habituels SMS que l’on envoit et/ou reçoit. Ici, cela semble impossible, excepté si l’on a un smartphone connecté à sa boîte mail. Mais, sérieusement, qui penserait ici à envoyer des e-mails ? Aussi, autre exemple de cette évolution : en 1999, le Japon lance l’i-mode, un système qui permet de se connecter à Internet. Si vous vous rappelez bien, en France, l’appareil photo n’était même pas envisageable sur son portable, alors un accès à Internet… Le Japon est bien trop en avance et se concentre sur son marché propre.
Le syndrome de Galapagos réside dans le fait que ces constructeurs ont établi leur portable dans le seul but d’être utilisé au Japon, et non dans celui d’être répandu dans le monde entier. D’une certaine manière, ce système se retrouve dans les iPhone qui possède leur propre fonctionnement et donc leur propre réseau, c’est comme un enfermement dans cette sphère qu’Apple a créer. Le Japon s’est enfermé dans une sphère propre. Elle a établi un marché du téléphone portable bien trop développé pour le reste du monde et qui répond aux besoins de son pays. Des marques telles que Nokia ou Sony Ericsson ont tenté de s’insurger dans ce marché là mais ont vite abandonné.
Le reste du monde a, de son côté, formé son propre marché. L’un des principaux marché du portable réside dans la commercialisation des smartphones, ces portables intelligents où l’on peut y télécharger des applications utiles ou non. C’est devenu un besoin – relatif à celui d’internet. La plupart des gens n’arrivent pas à s’en détacher. Combien de personnes ont un iPhone dans le monde ? Personnellement, je n’aime pas les smartphones. C’est un nouveau moyen de devenir accro à un « jouet ». C’est un produit de société de consommation. Je pense que l’on peut s’en passer. Il y a de nombreuses applications qui nous facilitent la vie ? Je n’ai jamais eu de smartphone et je vis très bien sans. Les smartphones créent un besoin qui est inexistant. Il est en tout similaire à un ordinateur, tout comme l’addiction qui en résulte. Ils nous relient directement aux réseaux sociaux, et, il suffit d’une notification ou d’un tweet pour que l’on en soit aussitôt averti. Les personnes autour de moi qui en ont un sont sans cesse dessus, si ce n’est pas pour répondre à un sms, ça sera pour aller sur Internet. Cela coupe court à la communication « réelle ». Les utilisateurs vont regarder plus souvent leur portables au cas où ils auraient raté une notification ou si il a quelque chose à faire quotidiennement dans l’un de leurs jeux. Il y a tellement de choix d’applications que les utilisateurs passent énormément de temps dessus pour y faire n’importe quoi, sous entendu, y faire le plus de choses possibles sans but réel. Certes, ces applications peuvent être utiles mais as-t’on vraiment besoin d’elles, as-ton vraiment besoin d’un smartphone ?