Quelles possibilités nous proposent toutes les formes d’exposition de soi face à une situation inhabituelle ou une société souffrant d’un impact grave ?

Lors de situations inhabituelles ou d’impacts graves dans un pays, les médias et l’exposition de soi sont primordiaux dans le contrôle du pays.

Il existe 2 grandes situations :

L’impact se situe au sein du pays.

Si l’impact grave se situe au sein même d’un pays, alors les médias servent à rassurer et à informer sa population. Les médias nous manipulent pour nous faire oublier des catastrophes, des évènements graves et terrorisants, afin de ne pas semer la terreur dans une société. Être tenu au courant est très important, et cela ce fait via les réseaux sociaux, internet, la télévision, la radio… L’exposition de soi permet à ce moment là d’exprimer son ressenti, ses peurs, sa haine, son angoisse aux reste de la communauté. Elle peut se faire de plusieurs manière, notamment par la publication de status sur les réseaux sociaux. Si l’on prends l’exemple des attentats récents à Paris, combien de messages de soutiens, de peurs, de haines ont vu le jour ? On ne saurait en donner un chiffre exact, mais sûrement des millions rien qu’en France. L’exposition de soi peut se faire aussi via des vidéos (Youtube, Facebook…), des documentaires (sur Arte par exemple, on en trouve beaucoup) ou des musiques. L’invention de slogans ou de logos font aussi partis de l’intervention des médias sur un impact grave.

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Après des situations graves, elle se manifeste aussi par des expositions artistiques, je pense notamment au contexte Post-Fukushima. Après Fukushima furent installées certaines restrictions de liberté d’expression accompagnées d’un mouvement de panique, d’informations fausses via les médias et d’une contamination de l’eau. Kenji Yanobe est un artiste qui s’intéresse depuis toujours à la prise d’énergie notamment l’énergie nucléaire. Il réalisa une sculpture en forme de petit garçon (Astroboy) qui combattrait les menaces terrestres grâce à l’énergie nucléaire, en contradiction avec l’évènement passé. Par là, il donne son opinion et veut montrer que l’énergie nucléaire ne reflète que l’intention de son utilisateur et n’est ni bonne ni mauvaise, elle est juste une énergie, dépourvue de pensée humaine.

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L’impact se situe en dehors du pays.

Si l’impact se situe en dehors du pays, mais qu’il se sent concerné, alors les médias servent à soutenir et à compatir. Les messages des soutiens extérieurs s’intensifient sur les réseaux sociaux de plus en plus. Puis, ils diminuent, et disparaissent au bout de quelques jours. Certains médias feront tout pour nous faire oublier la misère à l’extérieur de ses frontières, embrigadent leurs pensées et nous soumettent à leur contrôle, à leurs lavage de cerveau… HUM HUM ! Calmons nous 🙂

D’autres médias sont là au contraire pour nous rappeler à quel point certains pays ont besoin d’une aide extérieure, avec des soutiens, des associations, du bénévolat… Les artistes contribuent aux messages de soutiens d’une autre manière, par exemples Jean-Luc Vilmouth, qui fut touché par la situation Post-Fukushima et créa ainsi un espace nommé Café Little Boy, afin de se remémorer le paysage après l’explosion, se résumant à des murs décorés de mots.

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