Lors du cours participatif avec Florian Gadenne, il nous a été donné comme instruction de choisir un objet, et d’écrire un récit, seul ou en groupe, autour de cet objet et tenter de rendre compte de sa« trajectivité ». J’ai donc travaillé en groupe, avec Alexane Bocco sur la bobine de fil de fer.
L’anecdote du propriétaire sur la bobine:
Cette bobine a servit pour créer des corps de femmes pour un concours d’entrée dans une école. Les corps de femme en fil de fer réalisés, ont été suspendu et une lumière a été projeté dessus pour créer des ombres chinoises, une sculpture flottante, un peu comme le travail de Calder. Ces corps réalisés avec le fil de fer de la bobine ont pris un temps de confection important
- D’abord nous avons définit l’objet par les mots qui nous sont venus:
Matière pérenne – fer – solide – noir – ligne – trait – droit- multiforme – difforme – malléable- multiforme – difforme- dur- - Ensuite nous avons définit des actions par rapport a l’histoire du propriétaire de l’objet:
Créer la forme
Moduler son esprit
Modeler son esprit
Créer des volumes dans la planéité
Séparer les formes et les lier
Rendre solide le fragile
Rendre palpable ce qui n’est rien
Rendre le rigide flottant, le dense dansant.
Ensuite plutôt que d’écrire un récit ordinaire, nous avons décidé d’écrire des phrases souvent en rime, toutes liées un peu comme un recueil de poème:
Le temps qui défile, qui se déroule, le file narre une histoire.
Matière pérenne, support d’idée, lien de pensée.
Fil conducteur, fixateur, réparateur,séparateur.
Le temps s’écoule pendant que la bobine se déroule,
Le fil semble sans fin et reflète le labyrinthe de nos pensées,
Quand tout s’emmêle, on perd le fil,
Les fils se lient et les corps se dessinent en suspend, ils dansent dans le temps.