L’année 2015 avait été l’année de ses 18 ans.Pour elle 18 ans rimait avec liberté, risque et amour.
L’entrée dans son école d’art fût très mitigé pour elle. Elle savait que personne ne la connaissait et d’un côté ça l’a rassurait, mais d’un autre elle se demandait profondément ce qu’elle devait faire, dire, et comment agir. Quelle personnalité devait elle adopté dans toutes celles qu’elle avait apprit à apprivoiser.
Elle décida d’observer les comportements et d’être aimable et fût forcée de constater qu’après 3 jours de cours, elle avait conversé avec presque toute les personnes de sa classe.
Après 4 jours de cours, sa place bien trouvée, elle se retrouva à aller boire un verre avec 12 personnes de sa classe qui après la première semaine de cours étaient devenu camarade et bien plus à la suite de cette année.
Cette sensation de nouveauté la rempila de bonheur, d’excitation et de pleines de nouvelles idées.
Suite à ces 3 mois d’amitié, d’échanges d’idées primaires, elle avait commencé à sortir en soirées, à prendre de nouvelles drogues, à expérimenter une nouvelle manière de penser, connaitre de nouvelles sensations. Elle se sentait vivre, une liberté nouvelle l’a submergea, des réponses inconnues encore jusqu’à la, la trouvait les matins de lendemain de soirées. Des pleurs, des rires, la constatation du monde dans lequel elle vivait, la rendait encore plus profondément triste.
Sa recherche de l’amour, son âme soeur, la réconfortait dans l’idée d’un bonheur dans ce monde. Le jour où elle croisa Blec à la première rencontre, elle senti une alchimie extraordinaire , qui l’ intriguait . Incompréhensible, était le mot qui désignait leur relation, et leurs échanges aussi perturbant les uns que les autres. Pendant 4 mois, ils échangeaient sans attache, ils apprirent à se connaitre dans des « quatrore » organisé par leur meilleurs amis respectifs. Un soir de pleine lune, après une insomnie profonde, elle se posa des questions, des questions d’ordre existentielles : « qui sommes nous dans ce monde » « pourquoi vivre ci ce n’est pour l’amour » « en quoi suis-je heureuse »
Elle décida qu’elle voulait s’ouvrir à quelque chose, elle voulait ressentir encore plus de sensation fortes, réelles, tangible, tactile. Ce même soir elle lui envoya un message vers 4h du matin « tu es réveillé ? » un échange de messages se faisant par la suite, pleins de mots cachés, la peur de l’inconnu, la peur de cette alchimie que personnes ne pouvait comprendre.
Il passa la chercher vers 5h en voiture. Dès l’ouverture de la porte, le changement d’ambiance et d’atmosphère l’a frappa. Elle le voulait, elle aimait ce risque, ces non-dit.
Cette matinée fut la chose la plus intense qu’elle eu ressenti du haut de ses 18 ans, le manque d’ego, deux âmes qui se retrouvaient, pour échanger, une alchimie destructrice pour les deux âmes perdu dans ce monde.
Excédé de ses sensations le lendemain elle se posa sur les quais de sa ville, elle réfléchi comme à son habitude.
Trop de reflexions, trop d’attentes du monde, trop de mal, trop d’incompréhensions.
Elle se laissa tomber dans l’esprit imaginaire et flottant du joint qui lui, lui offrait la reflexion , les réponses et l’amour tant attendu qu’elle n’aura reçu que quelques années plus tard.
Le retour à l’école fut une remise en question. Elle se rend alors compte que sa vie à cause de sa nouvelle vision du monde allait lui couter des larmes, du mal et encore beaucoup de reflexions.
Elle voulu se sentir mal dans son mal et décida donc de quitter Paris.