Rapport 1: autour des nouveaux médias

Notre rapport à soi est tous les jours un peu plus mis en évidence notamment suite au développement des outils technologiques et de ses dérivés : les réseaux sociaux. En effet, ces nouveaux médias de communication permettent une meilleure diffusion de son image et ce, à partir de plusieurs dispositifs différents comme le téléphone portable, les montres connectées ou encore l’ordinateur. Ces derniers résument d’ailleurs en bref, le niveau de vie d’une personne qui peut se traduire en quelque sorte comme une exposition de soi. Par exemple, un individu possédant le dernier iPhone ou MacBook sera perçu comme appartenant à une classe plus aisée qu’une personne ayant un Wiko. Rien que le type de dispositif ainsi que sa marque révèle sur l’image que renvoie une personne.

L’être humain étant dépendant de ces nouveaux médias, la communication virtuelle en est de ce fait renforcée et plus rapide. Marshall McLuhan, un chercheur canadien, parle de “village planétaire” ou « village global », pour expliquer que la nouvelle interdépendance électronique qui renoue ainsi avec les idées de proximité et de communauté propres aux sociétés villageoises. Sa thèse peut également faire référence à l’expression populaire : le monde est petit, qui révèle d’autant plus de résonance depuis l’apparition des médias technologiques, que l’on pourrait qualifier d’instantanés.

Marshall McLuhan

L’idée principale est que les faibles coûts et temps de transmission de l’information permis par les nouvelles technologies tendent à favoriser l’apparition d’une culture unique et partagée à l’échelle de la planète.

À y regarder de plus près, la nouvelle métaphore du village est ambiguë. Ce terme insiste-t-il sur l’idée que le monde est « comme » un village parce que les gens, les choses et les messages y circulent plus facilement comme si les distances étaient aussi raccourcies que dans un village ? Mais le mot village évoque également la familiarité, la ressemblance et la proximité des individus. Mais les occidentaux cosmopolites et branchés sur le net font-ils partie de ce même village que de vrais villageois de pays pauvres qui n’ont pas l’électricité et donc les dispositifs de communication ? Finalement, bien qu’associées à l’essor croissant des échanges économiques et culturels dont ces nouvelles sciences de communication et d’information offriraient sont désormais à chaque individu la possibilité d’être directement connecté avec le reste de la planète, renouant ainsi avec les idées de proximité et de communauté propres aux sociétés villageoises, ce concept montre une certaine limite géographique et politique des informations qui peuvent être transmises.s

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