C’est vers les années 2000 que le Japon voit apparaître un nouveau phénomène littéraire: Le Ketai Shosetsu. Il consiste à écrire des romans sur son téléphone portable, postant alors peu à peu les différents chapitres sur des sites, tel que No Ichigo, où les lecteurs peuvent les télécharger.
Ce système introduit une nouvelle contrainte dans l’écriture. En effet, avec la limitation des caractères/mots qui est de 500, sur le portable, il ne s’agit pas de très longs chapitres, donc de très longs romans, et ca ne permet pas à ces nouveaux “romanciers” d’écrire des textes complexe, artistique et littéraire. Certain qualifie ceci “d’ère du minimalisme”.
Aussi, ce phénomène fait donc apparaître plusieurs sites pour poster ces nouveaux romans mais il y a également des magazines, comme Bungakukai, qui feront des éditions spéciales pour les “Ketai Shosetsu”.
Ce moyen de diffusion de roman permet également aux lecteurs de donner son avis sur les chapitres postés afin que “l’écrivain” corrige, modifie, ou non le déroulement de l’histoire. Ceci apporte alors une certaine interactivité entre l’auteur et les lecteurs, effaçant ainsi les frontières entre eux.
De plus, certain romans peuvent alors devenir très populaires passant alors par l’édition en livre avant de, parfois, sortir en drama ou film, comme pour Koizora.
Ce système n’existe pas en France mais il existe des sites, des forums, sur lesquels les gens peuvent poster leurs textes depuis leur ordinateur et avoir les avis des lecteurs.
On a pu également voir l’apparition d’application afin de télécharger des livres directement sur son ordinateur, sa tablette, ou son portable mais ceci à été crée pour ceux qui ne veulent pas être encombré par un livre. Cette méthode pourrait d’ailleurs conduire, au fil des années et des progrès technologie, à la disparition ou la réduction de sortie de livre papier.
