Les interfaces entre Internet et littérature sont de plus en plus nombreuses. La raison est simple, les gens qui surfent sur l’internet trouveront beaucoup de facilité et de liberté pour écrire, lire et s’exprimer. Des nouveaux outils multimédiaappliqués à l’écriture adoptent une attitude ouverte à des auteurs de tous les âges. Les nouveaux auteurs peuvent apparaître via l’internet et les différents médias tels que les sites, blogs, forums… La liberté d’écrire est confirmée par la présence de ces avancées technologues, surtout pour les jeunes auteurs possédant la maîtrise parfaite des logiciels et qui peuvent désormais s’exprimer sans contrainte de temps et de lieu.
Les codes de la littérature classique sont effacés, ce qu’ils restent, sont le pragmatisme et la volonté de s’exprimer le plus rapidement possible et d’être écouté par le public le plus vaste.
A l’heure où Google et son projet de numériser des millions d’ouvrages, disponibles dans cinq des plus grandes bibliothèques du monde, défraient la chronique, il n’est plus que jamais d’actualité de s’interroger sur les liens entretenus par la littérature et Internet. Elisabeth Parinet, au terme de son introduction d’Une histoire de l’édition à l’époque contemporaine écrit : « L’apparition de nouvelles technologies ne suffit pas à ouvrir une nouvelle ère, et nombreuses sont les possibilités techniques qui, dans beaucoup de domaines, ne reçoivent pas d’application, faute de répondre à un besoin. Dans l’édition, les dix dernières années du XXe siècle ont vu différentes technologies entrer en concurrence sans qu’aucune d’elle ne réussisse à mordre sérieusement sur la production imprimée, à l’exception de quelques domaines très spécialisés. Ni les habitudes de lecture ni les circuits n’ont été encore radicalement transformés. Si l’on peut penser qu’une troisième révolution du livre est en germe, on peut affirmer, du moins, que le XXè siècle se termine sans l’avoir vécue. »
Le risque majeur d’Internet serait celui d’un affadissement et d’une superficialisation de l’outil littéraire devenu pré-texte.L’autre problème d’Internet est son aspect chronophage. Les entreprises, les couples, les familles en savent quelque chose. Internet, c’est la dictature de l’instant et l’attente infinie de la nouveauté. Les auteurs écrivent maintenant plus rapidement qu’avant, il leur manque peut-être un peu de temps pour mieux réfléchir la structuration du contenu des textes.
Néanmoins, la tendance actuelle de la société est toujours vers le plus rapide et efficace, la littérature est devenu plus accessible pour tous grâce à la facilité créée par les médias mobiles, leur inconvénient est vite oublié par le public.
