The me !


The me1. La voie du samouraï

En rentrant des cours je me suis retrouvé face a une scène pour le moins très clichée, un homme en capuche se rua vers moi avec un gros sac à dos dans les mains. Très surpris j’ai tenté de l’arrêter en le plaquant mais il esquiva, en me relevant une fille m’interpella elle disait que c’était un voleur et qu’il y avait son portable dans le sac, donc elle ne pouvait pas appeler les policiers, j’avais donc le choix entre appeler les policiers et poursuivre le voleur, en l’arrêtant par mes propres moyens, je pourrais peut-être avoir les faveurs de la fille par la même occasion. Il fallait le rattraper et je me suis fatigué très vite, j’ai donc eu une idée lumineuse: puisque je ne le rattraperai pas je pourrai appeler les policiers qui l’arrêteront en leur faisant croire que c’est mon sac et le ramener à la fille. Je suis un génie! Après que les policiers aient menotté le voleur je récupérai le sac en leur racontant des bobards et je retournai voir la fille, elle me remercia donc et partit … “HEIN! Attends, donne moi ton numér…” mais avant d’avoir fini ma phrase elle appela son copain pour lui raconter son aventure … C’est dur d’être héroïque …La voie du samurai

2. Sauver le monde

Un de mes amis tomba sur un virus sur le net pendant les heures de cours, j’étais assis 0 côté de lui et il me montrait comment contaminer son ordinateur… après tout ce n’était pas notre matériel mais celui de l’école donc il n’en avait rien à faire si les ordinateurs ne fonctionnaient plus. Avant la fin des cours la prof nous expliqua qu’il y aurait un contrôle le lendemain, ce qui exaspéra toute la classe, elle ajouta aussi qu’il faudrait se servir des ordinateurs … !! Nous avons contaminé notre moniteur avec un gros virus qui nous empêcherait de faire le contrôle de demain … comment faire? On s’est regardé dans les yeux et il me dit qu’il savait comment on allait se débrouiller, il faudrait télécharger l’anti-virus sur les ordinateurs de chez l’un d’entre nous pour effacer le virus, et il faudrait faire ça ce soir après la fermeture de l’école car le contrôle est à la dernière heure le lendemain. Après les cours, je suis rentré chez moi très vite pour lancer le téléchargement sur une clé USB et je partis avec mon ami à l’école pour effacer le virus. Les grilles étant fermées, on est passé par des portes de secours qui ne fermaient plus car on les avait cassé l’année dernière, heureusement sinon on ne pouvait pas entrer. Arrivés à la salle on alluma le PC en mettant la clé dans un des ports USB de la tour, puis on lança le transfert. Jusque là tout allait bien et on était soulagé, mais un autre ordinateur était allumé dans le fond de la classe. C’est étrange car les professeurs ne laissaient rien allumé en quittant les salles, alors on est parti l’éteindre mais en regardant l’écran on a remarqué qu’il s’agissait des réponses du contrôle de demain. Que faire? Eh bien on les a transféré sur la clé et on est parti pour les apprendre par cœur. Le lendemain on était fin prêt pour ce contrôle de la mort car les réponses étaient plutôt compliquées, l’heure du contrôle était venue mais la prof a subitement interrompu les allumages des ordinateurs en nous disant qu’ils ne marchaient pas depuis ce matin, elle nous a donc donné un contrôle sur un autre sujet que l’on avait étudié en début d’année …

La poisse3. La poisse

C’est la tête pleine d’idées que je rédigeais mon rapport pour un cours sur Internet, j’étais sûr de moi et très a l’aise, j’écrivais donc aisément ce rapport de cours en pensant à ce que les autres étudiants de ma filière avaient marqué dans ce fameux rapport, un message s’était affiché en dessous de mon rapport mas je n’y prêtais guère attention. Après avoir terminé je l’enregistrais et partais au lit l’esprit tranquille et rêveur. Le lendemain je partis pour le cours en question et arrivais un peu en avance comme à mon habitude et saluais la prof qui me renvoya mon geste, après que d’autres camarades soient arrivés ma prof me demanda pour mon rapport, je lui disais que j’en étais plutôt fier et si je n’avais pas trop écrit mais elle me répondit qu’elle ne l’avait pas reçu … Au début j’étais mal à l’aise et je pensais qu’elle me taquinait mais … je suis parti vérifier avec elle sur son ordinateur puis dans ceux de la salle… il n’y avait aucune trace de mon travail d’hier. J’ai donc retapé le rapport pour la semaine d’après … avec la petite crise de rage qui va avec bien sûr.

le seum4. Jamais plus

Après cet événement avec mon rapport je me suis juré de faire plus attention à l’avenir. Mais j’avais une fiche de lecture à présenter pour un autre cours, je l’ai donc fait avec un ami chez lui, sur son ordinateur pour le faire au propre et en s’entraidant pour aller plus vite. Avec les aides et les références d’Internet la fiche s’était remplie très vite mais elle nous a quand même pris plusieurs heures. C’est ensuite sur les jeux en ligne que l’on a travaillé et fermé la page “Open Office” juste après l’avoir enregistrée, mais en voulant rouvrir la fiche pour l’imprimer on a remarqué que la page ne s’ouvrait pas. Un grand silence coupa notre élan et nos regards avaient radicalement changé, la page était enregistrée sous un format que l’ordinateur ne reconnaissait pas et on commençait à paniquer. Après environ une demi-heure de silence pour tenter de trouver une solution mon ami tenta un moyen risqué, il voulait changer le format en renommant directement sur le document, et ça a marché. Après ces deux expériences traumatisantes je me suis rendu compte qu’il n’y avait rien de mieux pour écrire quelque chose d’important que ses propres mains.

Jamais plus5. Besoin d’aide

Quand les cours était finis je rentrais chez moi en RER et je mettais environ deux heures, en passant par St. Lazare. C’est une fois arrivé là-bas qu’une personne m’interpella pour me demander la direction de la gare de Nation. Je lui ai donc dit comment y aller à partir de St. Lazare, sur le chemin on a discuté pendant un tout petit moment puisqu’il fallait qu’il prenne un autre chemin à Auber. Il me dit à ce moment-là qu’il avait besoin de mon aide, très curieux je lui demandai de tout me dire. Il ne savait pas comment faire car il n’avait pas d’endroit où dormir ce soir et il n’avait que 40 euros sur lui, et il était en fraude. C’était délicat car je ne pouvais pas vraiment l’aider, c’était un inconnu et je n’avais pas vraiment confiance en lui, mais je me voyais mal lui dire de se débrouiller tout seul et de le laisser comme ça, alors j’ai tenté de trouver des solutions. La première idée quand on cherche à passer la nuit sous un toit ce sont les hôtels mais il sont très chers à Paris et il n’avait que 40 euros, alors j’ai demandé à des passants s’ils connaissaient des hôtels pas chers dans le coin. Les hôtels les moins chers sont très durs à trouver et les indications d’un des passant semblaient justes, alors je suis parti l’accompagner jusque devant un de ces hôtels. Sur la route j’ai fait plus ample connaissance avec mon inconnu en commençant par son nom et sa situation. Il était très sympathique, assez sociable et il devait se rendre chez ses grand-parents le lendemain. Devant les hôtels je le saluai pour lui souhaiter bonne chance et lui passai mon numéro de téléphone pour qu’on se revoit, et qui sait, peut-être qu’il m’aidera à son tour.

Besoin d'aide

This entry was posted in journal intime/ autofiction 2013. Bookmark the permalink.