Publier un journal intime sur le réseau et en tenir sur un carnet sont des expériences tout à fait différentes, car, quand on le publie sur internet, il est indispensable d’être conscient du regard des autres. (L’existence de lecteurs inconnus) Comment cette prise de conscience et cette situation particulière influencent ou modifient l’écriture d’un journal intime ?
Quand on fait l’expérience de l’écriture sur papier et sur internet, nous nous rendons compte des différences de public visé, ainsi que de la différence que nous avons de parler sur les sujets.
Sur un journal intime papier, j’aurai plus de faciliter à parler sur les sujets me touchant particulièrement. De manière banale, sans faire attention à la manière dont je m’exprime, le journal intime, est de base personnel, il n’est pas fait par être lu par les autres, son appellation d’”intime” n’est pas un leurre ou un quelconque effet de style. Donc son écriture se fait de la manière la plus neutre qui soit, sans une once d’objectivité, car il n’est pas soumis au regard, ni au jugement des gens.
Par contre, tenir un journal sur un blog, ou sur internet est une expérience totalement différente. Vu que le monde d’internet est vaste, sans limite, et visiter par des millions de gens, nous ne pouvons pas nous permettre de passer outre le fait que les textes, ou autres documents que ce soit sera vu, et exploiter par énormément de personnes.
Aujourd’hui, le blog ou bien les sites comme interfaces qui proposent de devenir “écrivain amateur” offrent une grande possibilité pour la création littéraire, comme s’il était désormais plus facile de vous exprimer dans l’écrit. Argumentez votre point de vue et vos remarques à propos de l’acte littéraire dans la société informatique.
L’acte littéraire dans la société informatique est une fenêtre à un monde difficile et parsemé d’embuche qui est celui d’écrivain. Sur internet, de par la diversité de site présents, des blogs, et j’en passe, nous avons la possibilité de partager avec le monde, notre qualité d’ “écrivain”. Pourtant, nous ne sommes pas des écrivains, ou du moins, nous ne méritons pas cette appellation. Nous ne sommes pas professionnels, et ce n’est pas notre métier. Pourtant, cela permet de faire découvrir au monde, de la capacité, et la qualité d’auteur, d’écrivain, et de narrateur. Ce n’est pas à la portée du premier venu que de débattre, démontrer et parler sur une histoire.
La société informatique à trop facilité l’accès à l’écriture et à la publication de textes amateurs, tellement que des histoires, de tout genre, et de toutes sorte apparaissent chaque jour. Pourtant, il ne sont pas le fruit d’années de travail acharné, mais plutôt de plaisir, ou de passe temps quand nous n’avons rien de plus intéressant à faire.