Marshall McLuhan et son “Global Village”

Herbert Marshall McLuhan, philosophe et sociologue, mais aussi éducateur et théoricien de la communication canadienne, fut l’un des fondateurs des études contemporaines sur les médias.
Il est notamment connu pour son expression “Le message, c’est le médium” ou bien le terme de “Village global” dans lequel il relate, de part son ouvrage The Medium is the Message (1967), les effets de la mondialisation,  des médias, ainsi que des technologies de l’information et de la communication.

Selon McLuhan, la suprématie de l’écrit est remise en cause par les moyens de communication audiovisuelle moderne (Radio, télévision, etc…) et la communication instantanée de l’information.

De son expression “Le médium, c’est le message”, il démontre que le contenu de la communication est accessoire ; le véritable message étant le média lui-même. Mes médias exercent, selon le philosophe, une profonde action sur l’individu puisqu’ils sont le prolongement de nos organes physique et de notre système nerveux (La télévision seraient un prolongement de la vue, les habits seraient un prolongement de la peau, etc…).

Marshall McLuhan a théorisé les caractéristiques des médias en deux catégories : Les médias chauds et les médias froids.
Le média chaud se concentre sur la saturation du récepteur de données ; il laisse ce dernier livre des autres facultés (Exemples : une réunion, la radio…).
Le média froid, quant à lui, ne fournit que très peu d’informations réellement définies, ce qui oblige le récepteur à combler ces vides en engageant tous ses sens (Exemples : le téléphone, la télévision…).

McLuhan concevait, dès les années 1960, notre monde médiatique des années 2000.

Herbert Marshall McLuhan (1911-1980)

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