«Le message,c’est le médium » ,Marshall McLuhan

Herbert Marshall McLuhan,est connu pour avoir formulé l’expression « Le message,cést le médium », ainsi que pour avoir utilisé le terme de « global village ».Global village, pour qualifier les effets de la mondialisation,des média et des technologies de l’information et de la communication.

Selon ce philosophe et sociologue, « les moyens de communication audiovisuelle modernes (télévision, radio, etc.) et la communication instantanée de l’information mettent en cause la suprématie de l’écrit ». Dans ce monde unifié, où l’information véhiculée par les médias de masse fondent l’ensemble des micro-sociétés en une seule. Il n’y aurait selon lui désormais plus qu’une culture, comme si le monde n’était qu’un seul et même village, une seule et même communauté « où l’on vivrait dans un même temps, au même rythme et donc dans un même espace ».

La capacité, pour une personne, à récupérer des informations très rapidement en n’importe quel point de la planète (raccordé à un réseaux) donne l’impression d’être dans le même endroit virtuel, dans le même village.

Médias chauds, médias froids

  • Média chaud :

Le média chaud se concentre sur un seul sens ; à un haut pouvoir de définition, saturant le récepteur de données. Il laisse le récepteur libre des autres facultés.
Les médias chauds :

– le livre ( il appelle au sens seul de la vision )

– la radio ( il appel au seul sens de l’ouie )

– Le cinéma ( d’une qualité de définition forte, elle n’oblige pas à compenser ses sens ).

Comme le précise Umberto Eco : « Ces médias hypnotisent, mais sur un seul point« . ( la vision, l’ouie ).

  • Média froid :

Le média froid fournit lui peu d’information définie, et obligent le récepteur à combler ces vides, en engageant tous ses sens :
– La télévision :

Elle est un média froid : elle oblige le récepteur à décoder par tous les sens ce qui est proposé ; et elle engage entièrement le récepteur.

L’image télévisuelle est pauvre en données : « l’image télévisuelle offre au spectateur environ 3 millions de petit points à la seconde, dont il n’accepte que quelques douzaines à la fois, à partir desquels il construit son image. ».
Le peu d’information fournie par le média oblige la participation, et encourage la participation du spectateur.

Ce point peut paraître paradoxal avec l’idée répandue que la télévision abrutie, et rend passif le spectateur.

La vue, lorsqu’elle le seul organe de perception du média ( comme dans la lecture d’un livre ) permet de ne voir qu’un seul aspect de la vie des formes.

 

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