Marshall Mc Luhan est un philosophe et un théoricien de la communication né en 1911.
Il est l’auteur de “Pour comprendre les médias» paru en 1964. Bien Mc Luhan ne connaissait pas toutes les avancés technologique que nous connaissons à ce jour sa théorie garde certains aspects actuels bien qu’à la vitesse du développement de la technologie elle soit dépassée.
Sa théorie est que les médias sont un prolongement de nous-même, changeant ainsi notre rapport au monde. C’est un changement d’échelle, nous pouvons avoir accès aux choses de manière plus rapide. Les voies ferroviaires seraient un prolongement de nos jambes, la lumière électrique un prolongement de notre vu, le téléphone un prolongement de notre voix s’apparentant à des sortes de prothèses. Cela créer une sorte de proximité. Que nous pouvons constater tous les jours par le biais du téléphone, d’internet, des réseaux sociaux…etc. Mc Luhan avait employé le terme de « village global » et n’excluait pas l’aspect psychologique. « Les villages contrairement aux villes ont toujours étés dominés par le conformisme l’isolement, la surveillance mesquine, l’ennui, les ragots toujours répétés sur quelques mêmes familles. Et c’est bien ainsi que se présente désormais la vulgarité de la planète spectaculaire. » (Critique de Debord)On le constate avec facebook, la télé-réalité..
Le médium est le message
Pour expliquer sa théorie Mc Luhan prend l’exemple de la lumière électrique qui est une information pure. Un médium sans message sauf si il est utilisé pour communiquer, épeler par exemple une marque commerçante. Le médium aurait un impact plus important que le contenu sur nous car ce serait une extension de nous-même. Le contenu d’un médium est toujours un autre médium. Ex : Le contenu de l’écriture est la parole. Le contenu de la lumière électrique est ce qu’elle va pouvoir permettre de faire. Mais sans elle le contenu ne peut exister.
Un système binaire
Le théoricien divise les médias en deux catégories distinctes les médias chauds et les médias froids.
Les médias froids sont ceux qui suscitent le plus nos sens et une interaction comme la conversation, le téléphone, la télévision nous devons faire appel à plusieurs de nos sens.
Les médias chauds sont ceux qui suscitent le moins nos sens. Comme le cinéma, la radio, qui demande la concentration que d’un seul de nos sens. Ils ont une faible résolution.