Une large gamme d’équipements, allant du téléphone “standard” à la tablette tactile en passant par le Smartphone, nous suit dans nos déplacements professionnels ou privés tout en nous livrant un flux d’information continue actualisé en temps réels. Ces communiqués se matérialisent à travers une gamme de canaux de communication comme les SMS ou encore Internet.
Ces outils numériques important dans la vie quotidienne se révèlent être un parfait argument d’expression de soi, notamment dans le domaine de l’interaction. Nous avons au Japon, la convention internationale des Mangas, animations, jeux et arts des médias (ICOMAG) qui a pour but d’échanger des avis critiques sur la “Hybrid Culture”. Sommes-nous pour le mariage entre une culture traditionnelle et une culture après l’ouverture d’Edo (dites culture occidentale), ou sommes-nous contre?
Par ailleurs, des artistes plastiques ont utilisé ces dispositifs mobiles pour dénoncer des faits graves et se porter entremetteur du peuple, c’est le cas de Miyako Ishiuchi et de Tadasu Takamine.
Miyako Ishiuchi, photographe japonaise, réalise en 2007 une série de photo qu’elle intitule “Hiroshima”. Ces photographies présentent des vêtements ou faits personnels appartenant aux victimes du bombardement atomique d’Hiroshima en Août 1945. Elles sont exposées au Musée de la paix d’Hiroshima.
Tadasu Takamine est un artiste ayant l’habitude de travailler avec divers médias comme la performance, la vidéo, l’installation mais aussi d’autres procédés. Le 22 Décembre 2012, il organise une exposition ironiquement appelée “Cool Japan”. En effet, ce terme de base négatif est adopté par le gouvernement Japonais, afin d’exploiter la facette commercial que reflète le Japon, autrement dit, elle est fortement associée à l’économisme et au mercantilisme.
La galerie a été divisé en plusieurs “chapitres” dont “The room of free expression”. Dans cette pièce, Tadasu Takamine réalise sur les murs un collage aux messages violents (hate speech). A travers ce travail, il rapporte les attitudes des japonais portant sur l’usage d’internet. En effet, généralement, face à des drames, les Japonais préfèrent le silence. Mais grâce à latoile et entre autre au réseau sociaux, l’expression de leur craintes et de leur colère sont anonymement et librement versée.