Z. Bauman, Prêt à jeter

L’idée principale du livre, “La vie liquide”, de Zigmunt Bauman, est que nous vivons dans une société moderne liquide précaire. La vie  liquide vécue dans une société liquide est en constant changement. Elle avance avant même qu’elle n’ait prit une réelle place stable.Ainsi, on ne peut pas prévoir de manière sure le future. Les conditions d’action devenant obsolètes avant que les acteurs ne les apprennent correctement.

Par exemple, lorsque le dernier ordinateur sort sur le marché, alors considéré comme le plus performant au moment de sa sortie, un autre encore plus rapide et encore plus performant sort. Et cela avant même que l’on ait appris à se servir correctement du denier et alors avant même qu’il n’ait été vraiment utile. Il en va de même pour tous les médias mobiles et surtout pour les téléphones et les smartphones. Quand un nouveau produit sort, “l’ancien” (l’écart temporelle entre l’ancien et le récent se trouvant de plus en plus réduit), devient dépassé et nous devons en racheter un nouveau. L’expiration nous fait peur, nous sommes alors dans un besoin de nous débarrasser des produits “périmés”. Si nous n’avons pas, nous risquons de finir délaissé et en marge des autres. Pour citer l’auteur: “Ici, on est obligé de courir aussi vite qu’on peut pour rester au même endroit, à l’écart de la poubelle où les derniers sont condamnés à atterrir”. Bauman compare aussi la vie dans une société liquide au jeu des chaises musicales. La course précédemment citée consiste à” être sauvé temporairement de la relégation des rangs des détruits et éviter d’être jeté aux ordures”.

Nous nous retrouvons alors dans un cercle vicieux et infini de la consommation, où les dispositifs mobiles, sont déjà obsolètes dés que nous les achetons. il n’y a plus de “prêt a porter” mais de prêt à jeter”.

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