rapport n°3

Des romans à lire et à écrire sur téléphone :

Japon

2007 : Trois romans écrits pour être lu sur un téléphone s’inscrivaient en tête des meilleures ventes. Sur les 10 titres les plus populaires en 2007, la moitié étaient des keitai shosetsu (romans mobiles). Ces romans diffusés sur mobile rencontrent un tel succès qu’ils sont vendus sous forme imprimée. Depuis 2000 plus d’une soixantaine de keitai shosetsu ont été publiés sous forme de livre, d’autres ont été adaptés en manga. Comme des jeux ou des musiques, on télécharge ces romans d’un nouveau genre sur le portable, puis on les lit le temps de se rendre au travail, en cours.. Il existe même la possibilité d’envoyer un mail à l’auteur afin de lui suggérer quelques corrections ou pistes pour la suite. On est en plein dans le roman interactif ! Les keitai shosetsu font des millions d’adeptes au Japon. L’un des plus populaires d’entre eux, Aimez le ciel écrit par Mika, nom de plume d’une jeune femme de 35 ans, aurait été lu par plus de 20 millions de Japonais sur des mobiles ou sur ordinateur. Le livre a depuis été publié sous forme de roman, avant d’être adapté au cinéma. Même chose pour Deep Love, écrit par Yoshi, devenu un film, une émission de télé, puis manga. Certains de ces nouveaux romans sont eux-mêmes écrits sur téléphone portable à l’instar d’Ainsi Rin, une jeune étudiante de 21 ans qui a écrit If You sur le clavier de son téléphone, sur une période de six mois, dans le train qui la menait de la maison à son travail. Le texte s’est vendu à 400 000 exemplaires.

 Des romans à lire et à écrire sur téléphone :

France

 En france le phénomène de lecture sur mobile n’est pas au rendez-vous. Même l’ebook trouve peine à décoller. Alors qu’en France, les tablettes envahissent petit à petit les foyers et font l’objet de multiples études, prévoyant une explosion des ventes à très court terme, les liseuses restent encore relativement discrètes. Et pour cause, les livres numériques peinent terriblement à se tailler une place dans les habitudes des consommateurs. Et ce, tout particulièrement en France. En effet, selon une récente étude publiée par le cabinet Kearney, les ventes d’ebooks ne représenteraient que 0,5% des ventes totales de livres dans l’Hexagone, contre 7% au Royaume-Uni et 20% aux Etats-Unis.

 

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