Mais qui est donc Marshall McLuhan ?

Herbert Marshall McLuhan (21 Juillet 1911 – 31 Décembre 1980) est le fondateur de la théorie des médias, précurseur de son temps en matière de communication et de média. Ses travaux sont réunis dans ses ouvrages tel que, “Pour comprendre les médias”, sortit en 1968 qui aborde certains thèmes et notions autour des médias, une sorte de “Médias pour les Nuls” prémonitoire.

A travers ses théories, il fait un lien entre le contenu et le canal qui l’achemine,  il aboutit à sa phrase phare de ses recherches : “Le message, c’est le médium”. C’est-à-dire que le média nous nous influence nous et notre perception de l’information.

Au début de sa carrière McLuhan crée l’expression “Village Global” qui renvoi à une réduction des échelles, des distances par la communication électronique et ainsi favorise l’échange pour permettre un certain métissage culturel. Mais c’est par sa capacité prémonitoire des médias qui modifient notre rapport à notre vie tant public que privée ainsi que par rapport aux autres individus que cette notion prend la forme d’étincelle de génie.

De par ses réflexions, son fils Eric fait paraître à titre posthume “Les lois des Médias”, parut en 1988, qui apparaît sous forme de recueil et forme une tétrade claire et concise des effets sur les médias.

“Marshall McLuhan avait compris avant tout le monde que la pensée linéaire induite par le livre (Le médium dominant l’ère prétechnologique) allait être remplacée par une pensée plus éclatée alimentée par les médias technologiques”, dit Françoise Bertrand, présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, et surtout ancienne étudiante de McLuhan dans les années 70 de l’Université de Toronto, qu’il dirigeait.

Marshall à écrit : “Quand vous êtes au téléphone ou à l’antenne (d’une radio), vous n’avez plus de corps” qui vient illustrer le statut éternel d’un penseur qui persiste, 100 ans plus tard, autant pour ses idées que pour avoir eu l’audace de poser un regard décalé et à contre-courant sur son temps, loin des dogmes, puisqu’il a certainement légué à ses contemporains davantage de questions que de réponses.

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