L es nouveaux médias n’ont cessés de se répandre depuis leurs création au détriment de nombreux moyens de communications devenus obsolètes. La facilité d’utilisation et leur vitesse d’exécution a permis au monde, depuis l’explosion d’Internet de s’interconnecter. C’est à dire que le monde entier est relié par le partage Internet de flux photos, vidéos ou écrits et permet une connectivité totale. Ainsi ce rapprochement permet une diffusion des informations en temps réel partout dans le monde, cependant les connexions n’ont jamais
été aussi compliquées à interpréter.
Selon le théoricien anglais Marshall Mc Luhan, une histoire sera interprétée différemment selon qu’elle soit dite de manière orale, à la radio, à la télévision, au théâtre, ou bien qu’elle soit écrite, par lettre, par sms, avec une ponctuation divergente. Ainsi le développement des nouveaux médias tendraient à une mauvaise interprétation de l’information en circulation et permettrait une action immédiate et déterminante de l’interlocuteur sur l’histoire elle-même mais aussi sur sa manière d’être propagée. Pour McLuhan, il s’agirait ici, selon la manière dont l’information est reçue et perçue, de changer le cours de l’histoire et de la culture humaine.
Alors pourquoi les nouveaux médias se rependent aussi vite et pourquoi exercent-ils cette attraction sur l’homme ?
Cette « culture », évoquée précédemment n’est d’ailleurs plus seulement sociétaire mais on parle de nos jours de « culture mondiale », c’est à dire l’accaparation des même genres et des même codes sociaux par une majorité de la population mondiale, basée sur le « lifestyle Américain » depuis les années 60-70.
C’est ainsi que dans son deuxième ouvrage, Marshall McLuhan parle de la diffusion des nouveaux appareils électroniques et de la façon dont ceux-ci redéfinissent entièrement notre société et permet la connexion totale entre les continents. Cela dit, l’auteur parle surtout de la façon dont, de son point de vue, les médias électroniques seraient une continuité de notre propre système cérébral et des connexions neuronales qu’il associe aux connexions électroniques de l’appareil mobile, par exemple. Afin de justifier cette théorie il explique au cours de nombreuses conférences que sans l’intelligence humaine, ces moyens techniques demeurent des systèmes passifs et clos, qui entraînent de notre part une certaine dépendance. Cette dépendance s’explique donc par le fait que la technologie actuelle reste un prolongement de nos propres capacités mentales à un niveau bien plus élevé, ce qui entraîne de manière inconsciente une envie légitime de l’homme d’utiliser des outils électroniques plus performants.
CITATIONS DE MARSHALL MCLUHAN DANS SES OEUVRES :
. “Le chapitre intitulé : « Le message, c’est le médium » apparaîtra peut-être plus clair si l’on souligne que toutes les technologies créent petit à petit un milieu humain totalement nouveau. Les milieux ne sont pas des contenants passifs, mais des processus actifs.” p.21
. L’interdépendance nouvelle qu’impose l’électronique recrée le monde à l’image d’un village.
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