“Les Citrons”-micro récit

Exposition des oeuvres “Le Citron”

Le citron:
@
Ep1: Une masse indéfinissable et de mauvaise augure me comprimait sans cesse le coeur.

Ep2: C’était le soir et je rentrais chez moi quand j’entendis des bruits étranges venus de derrière moi et je n’osais pas me retourner.

Ep3: En prennant me courage a deux et décida de me retourner … mais plus tard, juste avant d’ouvrir la porte de ma maison …

Ep4: Après quelque minutes je n’entendais que mes bruits de pas et les voitures au loin alors je me suis retourner très vite et là …

Ep5: Je vis l’un de mes meilleurs amis caché derrière un poteau électrique, je suis donc allé lui parler.

Ep6: Il m’a dit qu’il a vu un film d’horreur tellement flippant qu’il n’osait pas retourné chez lui tout seul la nuit.

Ep7: je lui dit que les film d’horreur ce n’est que de la fiction et qu’il n’y a aucun monstres dans le coin .

Ep8: Je l’es donc racompagné chez lui puisque il habitait pas très loin de chez moi mais son film m’intriguais.

Ep9: Le lendemain après les cours j’ai été me renseigné sur le film et on décidât d’aller le voir avec des potes le weekend.

Ep10: Mon imagination me jouait des tours car c’était la première fois que j’avais des frissons en rentrant chez moi le soir.

Ep11: Mon impatience grandissait a mesure que l’ont s’approchait du jour de la séance du film.

Ep12: Et le jour tant attendu était arriver, je me préparais a vivre une expérience terrifiante et amusante avec mes amis.

Ep13: Je descendis vers Kyogoku ou les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.

@RikuAngeel

0 Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur.

1 Elle avait une forme particulière et le parfum qui s’en dégageait avait quelque chose qui m’attirait, qui m’envoutait.

2 Cette odeur, ce parfum; toutes les sensations que j’avais pu ressentir à ce moment la avaient su comment m’apprivoiser.

3 J’étais prisonnier de cet objet, et ce n’était pas pour me déplaire.

4 Sa forme ovale tenait parfaitement dans le creux de ma main, c’était dur au toucher et quand je le compressait du jus s’en échappait

5 Les fragrances en exhalant étaient sublimes, divines. Jamais auparavant je n’avais pu sentir quelque chose de la sorte.

6 Cela me bouleversait. C’était un parfum aux fragrances amers et acides. L’égal de ce que je ressentais ces derniers temps.

7 La vie ou la vision que j’en avais n’était qu’un long sentiment ou une sensation d’amertume et de non sens.

8 Je ne m’en rendais pas vraiment compte. Après tout ce n’est pas chose aisée que d’avoir une vision objective de soi.

9 Après tout, quand on est au coeurs des problèmes ou de ce que l’on traverse à un moment donné. Nous ne faisons pas attention à ça.

10 Je ne comprenais pas mes réactions et surtout ce que je traversais. Pour cela j’avais besoin de me fier à des éléments extérieurs.

11 Dans mon cas, ce fut cette odeur enivrante et magique qui me firent réaliser l’amertume et l’acidité de la vie que je menais.

12 C’était pour moi une révélation, la sensation de se réveiller après un très long rêve. J’avais appris à me connaître.

13 Mes larmes se mirent à couler. Je les essuyais au fur et à mesure.

14 Je remarquais que plus je serrais cet objet et que plus le jus coulais et plus les fragrances étaient fortes, je vivais enfin.

15 Pour moi c’était un renouveau. Je pouvais enfin vivre pleinement. Le ciel n’était plus assombris par les nuages.

16 Plus le parfum était fort, plus les nuages étaient pourfendus par d’incroyables rayons de soleil. C’était l’espoir tapis en moi.

17 Je pouvais marcher tranquillement dans la rue. J’étais moi même. Je me sentais bien, quelle étrange sensation.

18 Je descendis vers Kyôgoku ou les affiches du cinématographe coloriait les rues d’un charme étrange.

@MoustikBleue

0/ Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur

01/ Elle n’était pas particulièrement lourde, à peine quelques grammes, mais elle était acide et amère et c’est ces sensations qui

02/ faisaient cette mauvaise augure.

03/ Alors que mon coeur faisait circuler mon sang cette acide amertume s’y mélangea, commençant à parcourir chaque particules

04/ organiques de mon être.

05/ Elle m’énivrait, me montait à la tête, réchauffait tout en ramolissant mes membres. De cette sensation froide qui me comprime

06/ le coeur découle une chaleur désagréable et entêtante qui me faisait perdre la raison.

07/La terre tournait, je perdais pied. Comme si j’avais bu trop de saké, j’étais ivre.

08/ Je déambulais dans ma maison de feuille d’or, il me faut de l’air, de l’oxygène pour dissiper ses vapeurs d’acide.

09/ La porte glissa, la pluie tombait et il faisait froid.

10/Je respire et la fumée qui sort de ma bouche pour se dessiner dans l’air pétillait.

11/ Je sortais et laissais la pluie me lécher. Se confronta alors le froid humide de l’extérieur contre ma chaleur interne.

12/ Ma peau se mit à durcir, résultat de ce combat des degrés, et se mise à craquer à chaque mouvement laissant mon sang dégouliner

13/ le long de mes membres nus. Mais l’odeur n’était pas celle du sel et du fer… C’était celle du citron.

14/ Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.

@PierreTarnawski

0. Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur

1. Ce fut la première fois que je ressenti ce genre de sensation, aussi intense et douloureuse

2. Bien des fois mon coeur s’était emballé à la vue de quelque chose de magnifique, mais là, c’était le summum

3. Il était là, devant moi, tellement parfait. Des larmes se formèrent aux abords de mes yeux

4. Je ne pouvais les retenir plus longtemps

5. Ce sentiment n’était non pas de la tristesse, mais bien de la joie

6. La joie que l’on ressent lorsque le but que nous nous étions fixé est atteint

7. Qu’il était à notre portée, là, et que nous nous apprêtions à satisfaire cette envie de combler le manque

8. Ce manque créé par un désir à assouvir depuis tant de temps

9. Malgré le fait que mes émotions m’envahirent au point de ne plus les contrôlées, je réfléchissais au moyen de procéder

10. La façon la plus proche de la perfection

11. En quelques secondes, des milliers d’idées me vinrent à l’esprit, toutes plus géniales que les précédentes

12. Cependant, les questions ne s’attardèrent pas à venir s’emparer de mon âme, essayant d’anéantir mon oeuvre

13. Etait-ce la meilleure chose à faire ? En suis-je tout simplement capable ? Etait-ce le bon moment ?…

14. Avais-je le droit et le pouvoir de mettre fin à une vie ? La culpabilité de mon éventuel acte me rongea

15. Je me dégoutais. L’idée de m’attaquer à une telle perfection me donna un sentiment d’abjection envers moi-même

16. Etant sur le point d’abandonner toute idée criminelle, je me ravisa

17. Je ne pouvais résister à mon instinct premier, celui d’un véritable animal

18. En reprenant mes réflexions sur la meilleure façon d’atteindre cette perfection, je l’admirais

19. Il était si beau, si magnifique, si parfait

20. Sa teinte ambrée me procura une sensation de chaleur, contrastant avec la sensation de fraicheur émanant de sa peau

21. Personne n’aurait pu y résister. A force de m’emerveiller devant lui, j’en oublia même de respirer

22. Il avait quelque chose d’envoûtant dans son aura. C’en était trop. Le désir me consumait tellement, je devais passer à l’action

23. Le sang me monta à la tête. J’assouvi alors ce désir d’un mouvement sec et rapide. Un mouvement mortel

24. Mon acte, contrairement à mes aprioris, ne me choqua en aucunes manières

25. Au lieu de cette culpabilité, la plénitude hanta mon esprit et mon corps. La lucidité me revint

26. Le couteau utilisé pour commettre mon crime était coloré de la légère teinte des fluides caractérisant ma victime

27. Il était là, devant moi, immobile dans sa dernière demeure. Bientôt, il ne resterait que peu d’indice de sa présence

28. Errant dans cet endroit sordide et n’ayant plus de but à accomplir, je restais là, sans bouger un seul membre

29. Ma raison de vivre me paraissait de plus en plus floue et je perdais petit à petit le gout de la vie

30. Descendant les marches, je repensais à mes actes s’avérant de plus en plus immondes, en déambulant d’une pièce à une autre

31. Je pris alors conscience que je ne pourrais plus approcher ce fruit défendu

32. Je descendis vers Kyogoku où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange

@HerizoHxC

0 Une masse indéfinissable et de mauvaise augure me comprimait sans cesse le coeur.

1- Je me sentais mal désormais, avec une envie de régurgiter tout ce que j’avais dans mon ventre.

2- Je me renfermais sur moi-même, ne voyant plus l’horizon et regardant mes pieds posés sur le sol.

3- La terre s’effondrait sous moi, mon panier de fruit tombait et renversait les fruits qui étaient dedans,

4- les fruits, pourrissant instantanément au contact du sol devenu marécageux.

5- Un seul fruit n’a pas pourri lorsqu’il est tombé, un citron vert. Lorsque je le regardais, celui-ci s’illuminait et jaunissais

6- Devenu jaune par la suite, je me disais que c’était un signe, j’ai tendu ma main pour le saisir et l’attraper d’une main ferme

7- Après avoir pris l’artefact, le monde autour de moi s’illuminait. Je me suis ensuite retrouvé couché sur le sol dans notre réalité

8- Le monde est devenu paisible et tranquille, je baillais en mettant la main devant ma bouche, et je remarque le citron dans ma main

9- Le citron était jaune, je regardait autour de moi si l’environnement avait changé, je redécouvrais notre monde, plein de couleurs

10- Le ciel avec ses couleurs vives et et ses nuages qui flottent dans le ciel. Je retrouvais peu a peu l’univers qui m’entoure.

11- Le citron, toujours dans main, je le regardais une dernière fois avant de le presser pour extrait son nectar divin.

12- Le jus sortit et je croquais dans le fruit avec plaisir. Ceci m’a donné une sensation que je n’ai jamais ressenti auparavant

13- Ce que je n’avais jamais éprouvé, le gout de la vie, acide, agressive, surprenante, jouissive, pleine… et pourtant inachevée

14-Inachevée par notre soif de désirs et de conquête. Je regardes ce qui reste du fruit, au lieu de le jeter je le mis dans une poche

15- Je repris mon panier et, me levant de pied ferme, je me mis à marché vers les rues pleines de couleur.

16- Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe coloraient les rues d’un charme étrange.

@HysakiH
00 Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur.

01 Divaguant dans mes pensées acides, mon coeur gardait tout cette amertume tel que ce fruit.

02 Je ne pouvais me détacher de ce sentiment éphémère, qu’en le gardant au fond de moi…

03 Il m’était difficile d’aller à l’extérieur. Couper ce joyau m’était impensable.

04 Le temps des cerisiers en fleur commençait, mes émotions s’estampèrent, il fallait que j’aille dehors.

05 En les regardant, mon âme et mon corps sentirent l’allégresse de ce monde que j’ai toujours fuis.

06 Ces fleurs de printemps évadèrent mon esprit hors du temps. Je pouvais enfin voir cette lumière.

07 Lumière scintillant de mille feux, comme des feux d’artifices au mois d’août. Je me sentis léger.

08 Le zéphyr caressa ma joue, une nouvelle saison commença. Mon temps est venu.

09 Marchant à fur et à mesure, un fil rouge me conduisit vers ma destiné.

10 Il suffisait de le suivre comme ce parfum d’agrume, mêlant la nostalgie et de la joie.

11 J’entendis au loin, mais aussi près… Le son des cloches du temple résonna à travers les parois de la ville.

12 Un labyrinthe de sons, non! Plutôt une mélopée, m’emparais de mon esprit.

13 Ainsi je me laissai emporté par la nature, qu’elle était belle et rayonnante.

14 L’odeur des Takoyakis au coin de la rue afflua les enfants, remémorant ainsi en moi un souvenir d’enfance.

15 Voyageant à travers les routes, j’apercevrai alors le mont Yôtei au loin, encore couvé de neige immaculée de traces de pas.

16 Je levai ma tête vers ce ciel bleu, l’immensité des cieux était les abîmes des bons vivants.

17 C’était alors pour moi, une illumination. C’était le goût du citron.

18 Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.

@Coraliech93

0 Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur.

01 J’ignorais d’où venait cette douleur si intense, si dur et si violente!

02 J’essayais tant bien que mal à la faire disparaître mais c’était, et je le savais, une mission impossible…

03 J’essayais alors de me souvenir de ce que j’avais fait avant de ressentir cette douleur

04 Je me souviens m’être levée un jour, assez tôt par rapport à d’autre.

05 J’avais fait mon lit et pris le téléphone pour appeler mon copain

06 Il m’avait dit de sortir en ville car il y avait un marché spécial, une sorte de fête pour les citrons…

07 Curieuse comme je suis, je me suis alors vite préparée.

08 Je me dirigeait vers Kyögoku vers la rue du marché où se trouvait cette fameuse fête du citron!

09 Sans vous mentir, il y avait plein de citrons partout!

10 Un stand spécial proposait des tartes aux citrons et d’autres proposaient des bijoux en forme de citron

11 Et j’en passe!

12 Je m’étais alors dirigée vers le stand qui proposait les tartes

13 Il y avait une longue queue pour goûter ces tartes

14 J’ai alors attendu…

15 … Attendu…

16 Sans vous mentir j’ai dû attendre au moins une heure pour goûter ces tartes!

17 Quand je l’ai enfin goûter…

18 Comment vous expliquer? Cette texture si étrange? Ce goût si.. Unique si je peux dire…

19 C’est simple je l’ai trouvé répugnante!

20 Je suis alors rentrée chez moi, sans me retourner!

21 Et il est vrai que depuis ce jour là j’ai cette masse indéfinissable qui me comprime le coeur…

22 J’ai alors décidé d’appeler mon ami et de lui parler de cette histoire

23 Mon ami était surpris de cette histoire

24 Il me conseilla alors une chose! De retourner dans cette rue!

25 Je pris alors les choses enmains!

26 Je pris toutes mes affaires et descendu de mon appartement

27 Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.

@DoktorPotatoe

EP.00 Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le cœur.

EP.01 Depuis le bus pour l’école j’observais une voiture accidentée crachant des nuages de fumée.

EP.02 La circulation telle un groupe de fourmis sous la pluie était paralysée et désorganisée.

EP.03 J’attardais mon regard çà et là. Cherchant un endroit où poser mes yeux. Cherchant une manière de me distraire.

EP.04 Puis surgissant de ce flot de couleurs et de fumée noire, mon attention se posa sur une voiturette remplie de cageots jaunes.

EP.05 On aurait dit une souris se frayant un chemin parmi des pièges. Le véhicule transportait des citrons jusqu’à la ville voisine.

EP.06 Puis la « souris » disparu dans son trou, un tunnel qui perforait une petite montagne jusqu’à Kyôgoku.

EP.07 Après plusieurs détours j’arrivai devant l’école. La journée passa sans que mon esprit se détache de cette voiturette.

EP.08 En rentrant je pensais toujours au véhicule essayant de me remémorer en détail ce à quoi il ressemblait.

EP.09 Je ne savais toujours pas pourquoi ces caisses de citron m’obsédaient.

EP.10 Le lendemain je profitai de l’heure du déjeuner pour m’acheter un filet de citron dans l’épicerie en face de chez moi.

EP.11 Il ne lui en restait qu’un. Je me pressais pour déguster ces agrumes.

EP.12 Arrivant dans mon salon je posai le filet sur une table. C’est alors que je vis le logo épinglé à l’étiquette.

EP.13 Après un moment je me rendis compte que ce même logo reposait sur la portière de la voiturette.

EP.14 Une adresse figurait sur l’étiquette. Je me dis que je m’y rendrais une fois le filet fini.

EP.15 Chose qui arriva deux jours plus tard. Il me fallait retrouver ces citrons.

EP.16 L’épicier me dis qu’il ne serait plus livré par le même producteur.

EP.17 Ainsi je me dirigeai vers un arrêt de bus. Mais la neige fit qu’aucun transport ne passerait ce jour-là.

EP.18 Il me fallait faire le trajet à pieds. Mais cela ne me dérangeait pas.

EP.19 Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.

@CM59233893

EP.00 Une masse indéfinissable et de mauvaise augure me comprimait sans cesse le cœur.

EP.01 J’attendais les résultats de mes examens sanguins, quand une explosion détruit le mur qui se trouvait face à moi.

EP.02 Les débris m’ayant loupés de peu, j’avais le souffle coupé.

EP.03 A ce moment, un hélicoptère s’approche du bâtiment ou je me trouvais, un homme à lunettes noires sort sa tête de l’appareil.

EP.04 Il m’a demandé de sauté vers lui, je n’en n’avais pas très envie vue que je me trouvais au 17ème étage.

EP.05 En insistant, il m’a dit que que son nom était Kyôgoku et que je devais le rejoindre car je détenais le “Citron”.

EP.06 Je ne sais pas pourquoi, mais le fait d’avoir entendu son nom m’a étrangement bouleversé

EP.07 Et même si je ne savais pas se qu’était ce “Citron”, j’avais soudainement confiance en lui, et j’ai sauté instantanément.

EP.08 Dans l’hélicoptère, Kyôgoku m’a demandé de lui donner le “Citron”, je lui ait dit que ne savais pas de quoi il parlait.

EP.09 Puis il m’a posé une question, mais je n’ait pas pu lui répondre parce que pendant sa question, je faisait une crise cardiaque.

EP.10 Il a atterrit devant un hôpital, quand je me suis réveillé, j’étais dans un champ de citrons, il y avait des citrons partout.

EP.11 J’ai essayé de crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche.

EP.12 Je me suis mis à paniquer et je sentait une énorme boule remonter de mon estomac jusqu’à ma gorge.

EP.13 Quand je pensait mourir étouffé par cette boule de 15 tonnes, elle est finalement sortie.

EP.14 En regardant cet objet, j’ai vu que c’était un citron d’or.

EP.15 A ce moment, tous les autres citrons autour de moi se fanaient jusqu’à ce qu’ils tombèrent en poussière.

EP.16 J’ai commencé à m’enfoncer dans la poussière comme dans des sables mouvants.

EP.17 Je me suis étouffé et évanoui dans la poussière, pensant alors mourir.

EP.18 En me réveillant, j’étais dans mon lit avec le citron d’or à coté de moi.

EP.19 Je sentait que Kyôgoku m’attendait quelque part, je pouvait ressentir sa présence dans la ville.

EP.20 Étrangement, je savais exactement où il se trouvait, je me suis alors levé en prenant le citron d’or avec moi.

EP.21 En sortant de chez moi, l’atmosphère était pesante, tout le monde marchait lentement, il y avait un énorme brouillard.

EP.22 Au loin, je vis une ruelle avec des affiches partout sur les murs, et au fond une silhouette qui était tournée vers moi.

EP.23 C’était évident que c’était lui. Je tenait le “Citron” fermement dans mes mains, prêt à le rejoindre.

EP.24 Je descendis vers Kyôdoku où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.

@petiteheure
01 Début, une masse indéfinissable et de mauvaise augure me comprimait sans cesse le coeur.

02 Depuis, mes jours son devenu un véritable enfer.

03 Jour après jour, c’est la même sensation, oui cette étrange impréssion que quelque chose va m’arriver. Mais quoi?!

04 Et ce depuis quelque temps, pour être plus précis, depuis se jour la.

05 Oui, ce jour ou j’ai rencontrer cette étrange personne à la sortie du métro.

06 C’était un jour de pluie, et comme j’avais oublier mon parapluie chez moi, j’avais donc décider de rester dans la gare.

07 J’avais froid, et mes jambes commencer déjà à trembler, de temps à autre je regardais tout autour de moi.

08 Il y avait beaucoup de gens dans la gare.

09 quand tout à coup, alors que je continuer à regarder les passantes, une étrange douleur est apparue au niveau de mes yeux.

10 Et comme sa commencer à me faire mal j’ai donc fermer les yeux pour les éssuyer avec mon bras.

11 quant j’ai enfin réussi à enlever la douleur, j’ai ouvrir mes yeux et…soudain, il y avait plus personne dans la gare.

12 C’est à se moment la qu’il est apparue, cette étrange personne. Un jeune homme d’une vingtaine d’année au regarde froid.

13 Mais aussi triste, je le regarder s’approchait de moi peut à peut, je ne pouvais pas bouger j’étais comme figé, comme une statu.

@alejandroELGP
EP01.Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur,

EP02. C’était jaune, acide, de forme assez ronde, de petite taille et assez léger. Le goût me rappelais quelque chose…

EP03. Il me fallait de l’eau, c’était coincé au fond de ma gorge, et le manque d’air comprimait non pas que mon coeur

EP04. Mais l’ensemble de mon thorax. Arfh ! Je venais d’avaler un citron entier sans m’en être rendu compte..

EP05. Mais comment ai-je pu l’avaler ? Je marchais, je trottinais, je courais, mais rien ne pouvait m’enlever ce goût dans la bouche.

EP06. Je regardais à droite à gauche, mais tout avait un aspect jaune… ce parfum de citron persistait à travers mon haleine…

EP07. Tout à coup,tout avait un goût acidulé dans ma bouche, je m’empressais de scruter l’horizon quand soudain, un doux parfum…

EP08. Envahit ma bouche: Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.

@7nana8hachi

01Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le cœur.

02 Je regardai ma montre. Il était 16h 10. C’a fait déjà deux heures et demi depuis que je fus entré dans un café.

03 Par la fenêtre, je vis un paysage silencieux. Il n’y avait personne dans la rue.

04 Il n’y avait personne qu’y profite le soleil d’aujourd’hui. Pourquoi?

05 Bien qu’il y ait le soleil…moi je suis obligé d’être assis ici dans le café, près de la fenêtre pour trouver une femme.

06 Il y avait deux, trois groupes d’étudiants à part moi dans le café,

07 et ils bavardaient comme s’ils passaient le temps.

08 Une tranche de citron flottait dans un verre du thé glacé que je ne réussis pas à finir à boire. La glace fut ainsi déjà fondue.

09 Je n’aime vraiment pas le thé glacé au citron. C’est trop acide.

10 Cependant je le commande toujours parce que je ne peux pas enlever ce qu’elle me dit dans ma mémoire

11 : “le citron est une partie de mon existence”

12 Je bois donc un verre du thé glacé avec une tranche de citron dans le café tous les jours.

13 C’était pour la sentir dans ma langue et mon estomac.

14 Dès lors, je crois qu’elle vient ici pour me déguster car je perçois que je fus aussi devenu une partie d’elle comme le citron.

15 Enfin, je décidai de partir du café puisque je jugeai que la femme que j’attendais ici ne viendrait plus aujourd’hui

16 Je tentai de lui téléphoner mais je réalise que je ne connaissais pas son numéro de téléphone, ni son adresse émail.

17 Je dis “à demain” à un serveur en payant l’addition.

18 Lorsque je partis du café, le soleil était en train de se cacher derrière des bâtiments.

19 Je descendis vers Kyogoku où les affiches du cinématographie coloraient les rues d’un charme étrange.

@daiminglun88

01Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le cœur.

02.Ce laissez-moi me sens très mal à l’aise. Je verse une tasse de thé et bois un peu chaud pour se calmer.

03.Mais,en fait,je ne suis pas un peu mieux,la chaleur du thé semble avoir eu dans mon coeur.C’est chaud et étouffant.

04.Je ne peux pas dormir,ferme les yeux et l’esprit tout de la visage de ma visage.

05.je regarde le téléphone,j’ai peur de ce que le téléphone sonne.J’imagine que le son de la police dans le téléphone.

06.“Nous avons trouvé le corps d’une femme,vous pouvez venir pour authentifier?”J’ai très peur,ma femme a disparu depuis neuf jours.

07Je grelotte de ouvrir le sac,il a été incapable d’identifier. Il ressemble avoir été immergé comme les méduses.

08.la rapport montre;c’est ma femme qui a disparu depuis 11jours.J’ai appelé par la police.je ne sais pas au courant de leur progrès .

09.plus de temps,plus de l’anexiété. Je ne peux pas dormir.Mon esprit est toujours émerger de visage de ma femme.

10.Le 15ème jour,je regarde un vidéo dans un salle d’interrogatoire.Mon esprit de défense soigneusement craque.

11.J’avoue tout,ce que j’assasine ma femmme et le vraie vie d’un couple amoureux sur la surface.

12.J’ai enlacé son cou,j’étais épuisé la force du corps frénétiquement.Le son a l’air de plus en plus petit.J’étais possédé du diable.

13.J’attends le son final de coups de feu dans le prison,pour mettre fin à ma douleur.

14.Dans la conscience vague,je descendis vers kyôgoku où les affiches du ciématographe coloraient les rues d’un charme étrange.

@LaurianeCd

Ep 01 – Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur.

Ep 02 – Sombre, cette masse était oppressante. Pourquoi sombre ? Je ne savais pas, je savais juste qu’elle était oppressante.

Ep 03 – Je descendis les escaliers et me dirigeai vers la cuisine. C’était le matin, j’avais envie d’un jus d’orange. Orange.

Ep 04 – La couleur orange est-elle vive ? Chaude ? Agressive ? Ou bien douce ? J’avais coupé le fruit en deux.

Ep 05 – Je le pris dans la paume de la main et l’écrasai contre le presse-orange. Le jus dégoulina dans le récipient. Trop doux.

Ep 06 – Ce jour là, la douceur ne devait pas être au rendez-vous, elle n’y était pas invitée.

Ep 07 – Mes yeux se posèrent sur la corbeille à fruits. Jaune. Attirant. Agressif, mais si peu. Peu importe. Je saisis le citron.

EP 08 – Il s’ajouta mon breuvage trop doux. Parfait. Je sortis de chez moi, l’amertume du citron me restait dans la bouche.

Ep 09 – Mais avais-je besoin d’un citron pour gouter à l’amertume ?

Ep 10 – Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe colorisaient les rues d’un charme étrange.

@JackiieHan

0 Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le cœur

1 Cela m’arrivait souvent ces temps-ci. On pourrait décrire cette sensation comme celle d’un citron pressé pour en extraire le jus.

2 En effet, il n’était pas rare que je pleure lorsque cela se produisait et seules les larmes parvenait à me calmer.

3 Cependant, ces temps-ci, je me suis rendu compte que regardait un film me calmait aussi. Pas juste un film, CE film.

4 Surprise par l’effet bénéfique de ce film, je commençais ma petite enquête dans le but de savoir ce qui le rendait particulier.

5 Après maints expériences où mon coeur se compressait, je finis par comprendre.

6 Ce n’était ni les acteurs, ni le sujet, ni le thème, ni l’intrigue, la langue originale ou encore les lieux qui me rassuraient.

7 Le responsable de mon accalmie était en réalité l’appareil utilisé pour enregistrer et projeter des photographies animées…

8 …dont le réalisateur s’était servi pour certains passages particuliers du film, un cinématographe.

9 Réputé pour ses sujets utopiques et célèbre pour son usage systématique du cinématographe dans chacun de ses films,…

10 …il n’était par pour autant très apprécié de du public.

11 Pourtant je suis actuellement dans un festival qui s’étend sur plusieurs rues, et il y a tout un quartier dédié spécialement à …

12 … ou plutôt au cinématographe, Kyôgoku !

13 Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe coloraient les rues d’un charme étrange.

@Fanfanny88

EP01 Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le cœur.

EP02Je marche sans arrât.Les bâtiments à deux côté sont tellement encombrés.Le ciel est aussi sombre.

EP03 Mes pieds sont plus en plus lourds. Je comprends pas pourquoi les gens pouvent tranquillement traverser toute la rue.

EP04Je continue d’avancer même si cette rue est tortueux. Je suis inquiet.J’imagine les textes que j’ai rencontré pouvent m’expliquer.

EP04 Mais elles sont indifférentes comme les passants.Elles sont impatients de s’exposer pour la subsistance.

EP 05 J’avance vers le bout.Une chose frétillante m’arrête et m’attire. J’entends même son battre.Oh!C’est un citron vagabondé!

EP06 Il est tellement jaune comme un soleil–éclatant et aveuglant. Il est éjecté par les passants. Je le ramasse et le regarde.

EP08 Je tiens le cirton et marche. Je regarde au tour de moi.Personne ne cherche ce citron.Mais oui.Qui prend un citron au coeur?

EP 09 Le citron est seulement un assaisonnement.Dans la vie,il manque pas de gôut.Mais il n’est pas vexé à cause de perdre son maître.

EP10 Je l’observe. Il y a des stries sur son peau.Mais il est encore brillant.Le citron allume autour de moi comme une lumière.

EP11 Je vois qu’il est tellement ordinaire mais tellement brillant.Pourquoi je m’inquiet?Pourquoi je peux pas être un citron?

EP12 Je le mets dans ma poche.Non je le mange.Comme ça,il se fond avec moi.Le citron m’accompagne pour toujours. Je ne suis plus seul.

EP13 Les nuages sont dispersés par ce petit soleil. Je suis content et encourage.

EP 14 Je descends vers Kyogoku où les affiches du cinématographie coloraient les rues d’un charme étrange.

 

 

 

protocole
le 22 février 2013
• roman sur twitter
Sur Twitter… réaliser deux types d’œuvres expérimentales :
A petit récit twitter roman, roman de 140 caractères ( le hashtag est #prs8twn0)
chacun doit publier minimum 2 petits romans en mettant le hashtag (site de référence )
B Twitter novel consécutif
:création littéraire de romans consécutifs en collaboration. ( le hush tag est #prs8twn3, #prs8twn4)
*conception de “Renga” 連歌 (art poétique japonais collaboratif)
Respecter le contenu précédent ( tous les tweets déjà publiés avant le vôtre ), continuer ce récit en ajoutant 140 caractères d’un nouvel épisode
Numéroter toujours EP.00 et mettre sans faute hashtag

Auteur
Motojiro Kajii (1901-32) est un écrivain très célèbre au Japon de l’Ère Shôwa. Ses oeuvres les plus connues et très appréciées sont Le Citron, Sous les cerisiers, et Jours d’hiver (Lemon ou Remon, Sakura no ki no shita ni wa, et Fuyu no hi)
Motojirō Kajii est né à Osaka en 1901.

 

Règle de jeu
Nous gardons le début et la fin et créons une histoire entre ces deux parties.
Vous avez donc son titre, début et fin.Attention, vous ne chercherez jamais ces histoires sur internet pour savoir une histoire authentique car ce n’est pas du tout notre objectif. Nous allons le faire pas simplement pour approcher son univers ou reconstruire sa propre écriture, mais plutôt pour expérimenter une nouvelle activité littéraire collaborative en utilisant un moyen numérique qui nous fait nous exercer sur les écritures fragmentées. (en l’exposant en temps réel et en communiquant avec plusieurs personnes)
Toute fois, on peut respecter son style comme point commun entre vous.

Voici les débuts et les fins de deux romans que vous avez choisis et que vous finirez avant le prochain cours.
1. Caresses (愛撫, Aibu, juin 1930)
EP.00 L’oreille du chat est vraiment une drôle de chose. #prs8twn4 
EP.Fin Petit chat ! Je t’en prie ! Reste un instant sans broncher. Tu es si prompt à sortir tes griffes !  #prs8twn4
Suivez ici pour savoir où on en est, ne stoppez pas longtemps pour que l’on arrive à la fin.

2. Le Citron (檸檬, Lemon (Remon), janvier 1925)
Ep.00 Une masse indéfinissable et de mauvais augure me comprimait sans cesse le coeur. #prs8twn3
EP.Fin Je descendis vers Kyôgoku où les affiches du cinématographe coloriaient les rues d’un charme étrange.  #prs8twn3
Suivez ici pour savoir où on en est, ne stoppez pas longtemps pour que l’on arrive à la fin.

merci de votre collaboration et coopération!!
ordre des auteurs

Avant le cours prochain…
vous publiez au moins 2 micro récits (140 caractères avec #prs8twn0) et finissez 2 romans (Caresse = #prs8twn4 et le Citron = #prs8twn3 )
Pour le cours prochain….
on travaillera toujours sur “Le Citron” (en ligne et en papier). Vous êtes invités d’apporter des matériaux que vous voudriez utiliser comme journaux, magazines, papiers colorés, photos, crayons en couleur, etc.

Si vous avez des questions, des problèmes, n’hésitez pas m’envoyer un message privé sur Twitter à @MikiOKUBO, ou bien @mimi_okb. Merci!

 

L’oreille du chat est vraiment une drôle de chose.
Il pouvait entendre particulièrement bien.
Il entendait particulièrement bien mais il faisait beaucoup de bruit ; GIFLE.
Il pouvait communiquer avec les fantômes
Sa forme triangulaire était si mignonne qu’elle en était à croquer.
Ses oreilles qui étaient si croquantes m’incitèrent à jouer avec.
C’était un petit chat noir, avec de grand yeux jaune qui avait le regard vide.
Il était immobile et seul le mouvement de ses oreilles le rendait perceptible dans un monde empli de tumultes